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L’accélération du réchauffement climatique dépasse toutes les prévisions

Par Cyril Renault , le dimanche, 2 octobre 2016, 9h01 , mis à jour le vendredi, 20 mai 2022, 6h37
réchauffement climatique à + 3 °C
Réchauffement climatique

Dans un article publiée par l’ONG Universal Ecological Fund, 6 climatologues d’envergure internationales alertent sur les risques d’emballement des températures et la quasi ‘impossibilité de respecter l’engagement des 2°C.

À la veille de la prochaine conférence sur le climat (COP 22) qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech, six climatologues s’inquiètent de la dérive que connaît la montée des températures dans une tribune cosignée et publiée par l’ONG Universal Ecological Fund (FEU-US).


Un texte de 7 pages nommé «la vérité sur le changement climatique». La hausse des températures sur notre planète s’accélère et «il est nécessaire de doubler, voire tripler les efforts» pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, alertent-ils.

Alors que les pays signataires de l’Accord de Paris lors de la conférence climat de 2015 ont prit l’engagement à ne pas dépasser une hausse des températures de plus de 2°C, voire de tout faire pour maintenir cette hausse en deçà de 1,5°C, les climatologues des États-Unis du Brésil, d’Argentine et d’Europe (Italie, Autriche, Grande-Bretagne) estiment ainsi que la température moyenne sur la Terre pourrait grimper de deux degrés Celsius par rapport à l’ère préindustrielle dès 2050.

L’objectif de ne pas aller au-delà de cette limite a été fixé pour éviter les pires effets du changement climatique, comme une forte montée du niveau des océans et une plus grande fréquence des événements météorologiques extrêmes. Le nombre de phénomènes climatiques liés au réchauffement comme les sécheresses, incendies de forêt, inondations et ouragans, a déjà doublé depuis 1990 relèvent les experts. Or, en 2015, la température moyenne sur le globe est déjà montée 1°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle au XIXe siècle, selon l’Organisation Météorologique Mondiale. En 2012, la progression n’était que de 0,85°C.

«Le réchauffement se produit en ce moment et beaucoup plus rapidement que prévu», insiste Robert Watson, ancien président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et porte-parole des six scientifiques.

réchauffement climatique
Réchauffement climatique

Le risque des Etats unis

Certes tous les signataires de Paris se sont engagés sur des mesures dans leurs pays pour limiter la hausse des températures. Mais quand bien même ces engagements seraient tous respectés – ce qui est loin d’être acquis dans la mesure où il n’y a pas de contrainte – les émissions globales de gaz à effet de serre ne diminueront pas assez rapidement au cours des quinze prochaines années préviennent les scientifiques. L’objectif le plus ambitieux de maintenir la hausse des températures sous 1,5°C est «presque certainement impossible et pourrait même être atteint au début des années 2030», selon ces scientifiques.


De surcroît, «des mesures politiques seront requises dans tous les pays pour entériner ces engagements ainsi que l’adoption de réglementations et d’incitations pour les mettre en œuvre au niveau national», a souligné l’Italien Carlo Carraro, coprésident du Groupe de travail III du Giec. Mais ce que les experts et climatologues redoutent le plus est un possible désengagement des États-Unis (le plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine).

Donald Trump, s’il devait accéder à la Maison-Blanche ne cache pas ses positions climatosceptiques, et si c’est Hillary Clinton, la possibilité que «les deux chambres du Congrès restent contrôlées par les républicains, posera un réel problème pour l’accord de Paris», a estimé le professeur Robert Watson dans une interview avec l’AFP. «La plate-forme politique des républicains veut défaire l’accord de Paris et produire et exporter plus de charbon», s’est-il alarmé. «Cela encouragerait les autres pays à renoncer à leurs engagements».


Pour rester sous la barre des 2°C, les émissions globales de CO2 devront être nulles d’ici 2060 à 2075, rappellent ces scientifiques, un objectif qui paraît compliqué étant donné que 82% de toute l’énergie mondiale provient à l’heure actuelle de la combustion du pétrole (31%) du charbon (29%) et du gaz naturel (22%).

Source réchauffement climatique :AFP/le monde

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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Commentaires

Le dimanche, 2 octobre 2016, 11h22 à 11h22, Michelmiro a dit :


Extrait du Livre de Vie de l’Agneau ( le Fils de l’Homme )

Le climat au soir du monde

(26) En dehors de ces choses, il faut savoir que les déserts ne se développent pas aujourd’hui à cause d’un quelconque changement climatique naturel ; car, le climat de la Terre, désormais stabilisée sur son orbite, ne change pas. L’accroissement des déserts est essentiellement dû au surnombre d’hommes et à leurs activités. En effet, au terme de ces siècles du malheur, nous voyons la température de l’atmosphère s’accroître, non par effet de serre mais parce que la mince couche d’air est chauffée en permanence et toujours plus par les nombreux incendies de forêt, par l’intense chaleur des villes de plus en plus monstrueuses, par le nombre insoutenable d’êtres humains et de bêtes d’élevage, par l’industrie, par les énormes surfaces bitumées, et par les innombrables véhicules et autres engins qui parcourent la terre, les mers et le ciel. Outre leur grand réchauffement et leur pollution, les masses d’air sont alors stagnantes ou turbulentes, en ayant pour conséquences de graves perturbations atmosphériques qui provoquent des inondations dévastatrices ici et des sécheresses catastrophiques là, car tout le climat est déséquilibré.

(27) Le climat tempéré de notre planète est dû à la chaleur interne produite par le noyau, qui se fait sentir depuis le fond de la mer jusque dans les airs, et à la température solaire qui est idéale sur l’orbite où nous nous trouvons. L’équilibre climatique qui en résulte ne doit point être perturbé par l’homme, sinon il faut s’attendre rapidement à la fin de tout ce qui vit.

(28) Aujourd’hui cependant, chacun peut constater que la très fine couche atmosphérique ne peut plus s’épurer convenablement. Il faut que cela se termine, car l’air se pollue tous les jours davantage, et la température s’élève, comme le montre à l’évidence la fonte des glaciers. Sachez aussi à ce sujet, et contrairement à ce qu’il se dit, que la fonte des glaces due au réchauffement sensible de l’air ne peut élever le niveau de la mer d’aucune manière. Un enfant comprend que si une augmentation de la température atmosphérique fait fondre la glace, elle fait aussi évaporer l’eau en conséquence, en laissant inchangé le niveau de la mer… Seule l’épaisseur de l’atmosphère s’accroît dans cette affaire, et change le climat en conséquence.

(29) Mais en raison de la surpopulation qui va croissante, de l’industrie qui ne cesse de se développer, de l’augmentation continuelle des machines utilisant la combustion, des villes qui s’étendent à l’infini, de la déforestation qui se généralise, et de tout ce qui résulte de l’abandon des valeurs essentielles de l’existence montrées par la loi, les conditions de vie à l’origine du monde régressent quotidiennement. Si donc rien n’interrompait leur destruction, le monde s’approcherait du moment où plus aucun être ne pourrait subsister. Pensez que si seulement les insectes ou certains d’entre eux disparaissaient du monde, le monde entier disparaîtrait avec eux.

(30) Chacun sait qu’il suffit de peu pour déséquilibrer un tout et y mettre un terme. C’est pourquoi la détérioration climatique que l’on constate au soir du monde est une infamie quasi volontaire commise par les gouvernants. Or, plus rien ne peut arrêter l’amplification d’une telle calamité, si ce n’est la fin de ceux qui se donnent des pouvoirs sans anticiper leurs responsabilités.


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Le samedi, 4 août 2018, 17h25 à 17h25, Gerard a dit :


Bravo.


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Le samedi, 4 août 2018, 19h48 à 19h48, Sea a dit :


D'accord avec toi mais il est temps de faire savoir les choses à un plus haut niveau


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Le lundi, 6 août 2018, 12h55 à 12h55, Stanislas a dit :


Bravo pour votre commentaire qui résume tout. Bien ecrit en plus. A partager!


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Le lundi, 13 février 2017, 0h19 à 0h19, mika a dit :


réchauffement climatique? mon estime pour ce site redescend. au passage le fameux CO2 constitue 0.04% des gaz atmosphériques et donc ne saurait jamais constituer un facteur de réchauffement. de plus on est dans une ère de glaciation, donc même les activités humaines n'y pourront rien. ensuite l'activité du soleil a augmenté les années précédentes, mais les températures ont peu fort augmentées après ces pics d'activités. la pollution et les chemtrails augmentant fortement l'albedo. on assiste à une augmentation drastique des précipitations, retouche du climat oblige et à une diminution globale des températures lié à cette effet de l'albedo. il faut suivre les médias main stream bééé d'ailleurs ils parlent plus de réchauffements mais de dérèglement climatique et pourtant avant c'était matin midi et soir sur tous les médias...


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Le lundi, 13 février 2017, 0h25 à 0h25, mika a dit :


lisez les rapports des vrais climatologues jamais plus vous n'oserez citer cette organisme de bandits que constitue le GIEC. ils font leur prévision d'après un simulateur électronique qui n'est pas capable de prendre en compte 10% des facteurs de variations climatiques locaux. en gros il se plante systématiquement. et en plus les sondes de températures sont bidons car trop près des zones habitées et celles en rases campagnes jamais visitées ou entretenues ce qui fausse totalement leurs mesures...!!! même le président du GIEC a fait une révélation au cours de l'été 2014 que peut être ils se seraient trompés sur toute la ligne et qu'il s'agirait plutôt d'un refroidissement. alors je vous invite à creuser un peu plus une question si importante...


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Le samedi, 4 août 2018, 16h22 à 16h22, mickael66 a dit :


mika
glaciation? En effet et tous les scientifiques devraient venir écouter vos conseils.......


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Le samedi, 4 août 2018, 19h53 à 19h53, ketsa a dit :


J'ai lu chemtrail.... j'ai ri et me suis arrêter la !


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Le lundi, 6 août 2018, 7h37 à 7h37, paco a dit :


un petit rappel ??? ....
les étés les plus chauds du 20e siècle ! ...

1911 : Du 5 juillet 20 septembre records de températures supérieures à 35 °C.
l’hiver est sec. Un peu d’eau au printemps puis très sec l’été.

1921 : Année de sécheresse sans précédent. Pas d’eau à partir d’août

1920.278 mm d’eau sur l’année pour une normale de 620 millimètres. Des
températures supérieures à 40°C sont observé sur la moitié est du pays. La
sécheresse intéresse toute l’Europe ou la famine sévit..

1923 : Deux coups de chaleur pendant l’été 1923 avec des maxima
supérieures à 42 voir 43 °C sur large sud-ouest.(Ce tte année la, on relève une
valeur de 44°C à Toulouse mais cette valeur ne peu t pas être vraiment
homologuée (Abris non conforme).

1929 : Après un hiver très rude, il fait très chaud en mai, juillet (avec des
températures atteignant 40 °C dans le sud.) et en s eptembre. La sécheresse
dure de décembre 1928 à septembre 1929.

1932 : Chaud en août et en septembre.

Trois étés un peu chauds : 1933 1934 1935.

1943 : Assez sec et assez doux.

1944 : Chaleurs exceptionnelles fin mai et surtout en août.

1945 : Après un mois de janvier rigoureux, le printemps est anormalement
chaud et sec. (Curiosité : entre deux périodes ou les températures ont
dépassé 30 °C à Paris en avril et en mai, il tombe 10 cm de neige à Paris).

1947 : C’est l’ été du siècle : après un hiver très rigoureux, l’été commence en
avril et se poursuit jusqu’en octobre. Les températures battent tous les records
en toute région (T>40 °C)on relève même 40,4 °C à P aris. Les températures
dépassent les 40°C au sud de la seine et même plus de 42°C sur l’Aquitaine.

1949 : L’hiver et l’été subissent une sécheresse exceptionnelle. De nombreux
incendies éclatent partout. Deux départements des Landes sont entièrement
ravagés par le feu.
Après ces 3 étés où les récoltes ont été particulièrement faible. Aussi on a du
prolonger les tickets de rationnement imposés par la guerre.

1950 : Chaud et orageux.

1952 : Le printemps et l’été sont très chaud et sec surtout sur la moitié est du
pays.

1953 : Sans présenter un niveau de températures exceptionnelles, l’année est
remarquablement sèche. (421 millimètres de pluie à Paris pour une normale
de 620 millimètres et 353 millimètres à Briançon pour une normale approchant
les 800 millimètres !.

1955 : Remarquablement sec mais pas très chaud.

1959 : Remarquablement sec et chaud sur la moitié Nord de mars à octobre.

1961 : Marqué par de fréquentes poussées de chaleur et une sécheresse
prononcée dans l’Ouest.

1962 : Sec et frais.

1964 : Année sèche avec des températures supérieures aux normales de mai
à septembre.

1969 : Chaud en été et en automne.

1973 : Un bel été coupé en deux.

1976 : Année de sécheresse bien connue. Le déficit hydrique débute en
octobre 1975 jusqu'à septembre 1976 sur la moitié Nord. Sur la moitié sud, les
orages méditerranéen tempèrent la sécheresse. Il fait anormalement chaud en
juin juillet surtout sur la moitié Nord et particulièrement sur le quart Nord-Ouest
ce qui compromet beaucoup de cultures dont le fourrage et les céréales
(impôt sécheresse).

1982 :Chaud et orageux de mai à septembre. Des records de températures
tombent sur le pourtour Méditerranéen avec 42,7°C a u Luc en Provence (qui
est vraisemblablement le record de température homologué en France).

1983 : Juin, juillet et août sont chaud. La température dépasse 40°C en
Bourgogne(41,5 °C à Saint Yan), sur le centre est e t le pourtour
Méditerranéen. Le record de température de 33,4°C à Briançon tombe cette
année là.

Les étés1985 et 1986 sont assez doux et sec dans le sud-est.

1989 :Démarre une série d’étés chauds et secs.

1990 : L’année est très sèche. Des valeurs très élevées en température sont
observées en juillet et en août.

1991 : Eté sec.

1992 : Eté chaud et orageux.

Au cour de ces 4 années, la neige est peu abondante l’hiver dans les Alpes.

1994 et 1995 : Sont deux été très chaud et orageux (températures élevées de
mi-juin à fin août). Les orages provoquent de nombreuses coulées de boues
dans les Alpes (nombreux arrêtés CAT-NAT). De nombreuses et importantes
inondations se produisent pendant les hivers 1994 et 1995.

1997 : Août septembre et octobre sont très chaud.

1998: Quelques poussées de températures (40 °C par endroit).


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Le mardi, 27 août 2019, 11h53 à 11h53, hervé a dit :


On va vers l'extinction de l'humanité.... Imbécile que nous sommes, la seule race à s'autodétruire


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