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Comment faire pour arrêter de boire de l’alcool

Par Cyril Renault , le lundi, 2 mai 2016, 10h44 , mis à jour le lundi, 13 juillet 2020, 14h43 — alcool
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Dans cet article nous verrons 4 méthodes pour arrêter de boire de l’alcool

Malheureusement l’alcool ce n’est pas que la fête et la convivialité. Mais, c’est aussi une quantité énorme de problème douloureux dans presque toutes les familles.

Mais la bonne nouvelle est qu’il n’est jamais trop tard pour agir et que votre famille et vos proches vous en seront toujours reconnaissants et ils auront une sorte de fierté à votre égard.


Alors premièrement, si vous lisez cet article, c’est peut-être grâce à votre volonté d’arrêter de boire, ou par ce que vous connaissez quelqu’un qui peut avoir une addiction.

Ça, c’est la bonne nouvelle. La moins bonne c’est qu’arrêter l’alcool n’est pas si facile. C’est quelque chose de pénible qu’on ne doit pas sous-estimer.

Ce qui est rassurant c’est que le médicale, les communautés intégrées et l’aide psychologique compétente ont contribué à rendre cette étape on ne peut plus réalisable et simple à faire. Si vous sentez que vous buvez trop, pensez aux nombreux avantages de la sobriété.

La sobriété peut prévenir des accidents vasculaires cérébraux (AVC), vous aider à perdre du poids plus facilement, vous éviter une gueule de bois et réduire les risques de maladie du foie. Ceux-ci ne sont que quelques exemples à part bien sûr une santé générale beaucoup plus stable.


Si vous souhaitez arrêter de boire, voici quelques conseils et méthodes pour retrouver votre sobriété. Commencer par

Méthode 1

1 Parlez-en à votre médecin.

Si vous choisissez d’arrêter seul, gardez à l’esprit que le sevrage alcoolique peut être potentiellement mortel. Si vous commencez à éprouver des symptômes de sevrage sévères (crises de panique, anxiété sévère, tremblements, rythme cardiaque élevé), demandez une assistance médicale immédiate.

Votre état pourrait se détériorer jusqu’au delirium tremens, conséquence neurologique du sevrage qui peut s’avérer mortelle si elle n’est pas traitée.


Ne vous persuadez pas que vous devez arrêter de boire par vos propres moyens. Vous portez un lourd fardeau mais beaucoup de personnes (y compris des professionnels) sont là pour vous aider. Il est souvent plus facile d’arrêter avec l’aide d’une intervention médicale que de tenter un sevrage brutal.

Les médecins traitant le sevrage alcoolique prescrivent souvent des benzodiazépines pour apaiser ses symptômes. Les benzodiazépines, qui comprennent l’alprazolam (Xanax), le clonazépam (Rivotril), le diazépam (Valium) et le lorazépam (Ativan), sont des médicaments psychotropes utilisés pour calmer l’anxiété et apaiser la panique. Ils sont généralement sans danger et sont rarement mortels en cas de surdosage.   

2 Voyez le problème sous un angle différent.

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Souvenez-vous qu’on ne vous force pas à renoncer à un bon ami qui vous respecte. Vous vous débarrassez enfin d’un ennemi. Adoptez l’attitude qui vous facilitera les choses. Votre meilleure moitié veut que vous arrêtiez de boire, votre moitié égoïste ne veut pas vous voir changer.    


3 Essayez de fixer une date importante pour arrêter de boire.

Soyez ambitieux, mais raisonnable. Si vous êtes très grand buveur vous devrez d’abord diminuer votre consommation d’alcool pour éviter les symptômes du sevrage. Dans ce cas, il est préférable de demander à votre médecin de vous aider à planifier la date de l’arrêt définitif.  

4 Débarrassez-vous de toutes vos bouteilles d’alcool, vos canettes, etc.


Ne pensez pas qu’avoir des invités implique que vous deviez leur offrir une bière, du vin ou un cocktail. Il n’y a rien de mal à offrir du thé, de la limonade, un soda ou autre du même genre.  

5 Respectez vos sentiments.


Pleurez lorsque vous en avez besoin. Riez quand vous le pouvez. Mangez quand vous avez faim. Dormez quand vous êtes fatigué. Cela vous paraîtra peut-être bizarre au début, mais accueillez vos sentiments. Vous ne vous l’êtes pas permis depuis un bon moment et il va vous falloir réapprendre.  

6 Évitez les situations où vous êtes susceptible de boire.

Évitez de fréquenter vos anciens amis et lieux de consommation pour éviter tout risque de rechute. Vous serez étonné de découvrir que les amis qui avaient l’habitude de boire avec vous ne le faisaient que de temps en temps et ne prenaient que deux bières ou deux verres de vin lorsque vous en preniez cinq.

Ne faites rien que vous ne vous sentez pas prêt à faire. Si la plage était un endroit où vous aviez l’habitude de boire, n’y allez pas cette année. Si diner chez un certain ami impliquait une consommation immodérée, remettez le dîner à une autre fois. Protéger votre sobriété est tout ce qu’il y a d’important pour vous. Prenez soin de vous ! Ne vous faites pas de soucis pour les autres pour l’instant.   

8 N’évitez pas toutes les situations où vous aviez l’habitude de boire.

Abordez-les plutôt avec une meilleure attitude et n’oubliez pas que vous pouvez passer du bon temps sans boire. Toutefois, si vous pensez que la tentation sera trop grande, ne vous mettez pas dans une situation où vous êtes susceptible de céder. Sachez gérer vos limites, tout le monde en a.  


9 Mémorisez des pensées édifiantes.

Mémorisez une prière, un poème ou quelque chose du genre que vous vous répèterez lorsque vous êtes à bout de nerfs. Se rappeler et se réciter ce genre de pensées peut vous aider à garder la tête sur les épaules.

Voici quelques citations qui pourraient vous aider à vous calmer :


La santé est le plus beau cadeau, la satisfaction la plus grande richesse, la fidélité la meilleure relation. – Bouddha


La bonne volonté raccourcit le chemin.

Rire est le meilleur des remèdes. 

10 Récompensez-vous pour tous les jours ou toutes les heures que vous n’avez pas arrosés d’alcool.

Enveloppez les cadeaux (ou pas !) et gardez-les chez un ami ou un membre de votre famille en qui vous avez confiance. Quand vous avez complété une heure, une journée ou une semaine de sobriété, faites-vous offrir votre cadeau. Partagez ce moment avec un ami ou de la famille.  

11 Apprenez à méditer.

Faites de la méditation régulièrement, surtout le matin. À la fin de la séance, faites le vœu de ne pas boire d’alcool. Rappelez-vous le calme de la méditation lorsque vous ressentirez l’envie de boire. Cela devrait vous distraire.

Essayez le yoga ! Cela vous aidera à composer avec le stress et calmer votre esprit. Mieux encore, le yoga peut se faire dans un contexte de groupe où vous pouvez vous inspirer de l’énergie d’autrui. Accueillez cette énergie positive. « L’alcool est une cause importante de mortalité prématurée », souligne Catherine Hill, biostatisticienne à l’Institut de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Méthode 3 : S’abstenir de boire

1 Dans un premier stade, réduisez votre consommation d’alcool.

Il faut du temps au temps. Vous n’allez probablement pas vous défaire de votre habitude en une semaine non plus. C’est parfaitement normal. Procédez par étapes et vous y arriverez. Essayer d’abord de réduire la quantité d’alcool que vous consommez. Si vous optez pour un sevrage brutal, vous allez droit vers un désastre physique et émotionnel.

Pensez aux vomissements et aux maux de tête insupportables que provoquait l’excès d’alcool. Vous en avez surement une idée et vous en souvenir est très utile. La douleur que vous ressentez est bénéfique : c’est la volonté de changer vos habitudes, et c’est de là qu’il faut se lancer.

Même si vous ne réduisez votre consommation quotidienne que d’un verre, c’est tout de même un succès. Toute initiative a son importance à ce stade. Ne vous habituez pas à la réduction d’une même quantité d’alcool. Continuez à réduire l’alcool que vous consommez. Chaque semaine, supprimez au moins une boisson ou un verre de vin. Si vous voulez relever le défi, essayez de réduire de moitié le nombre de verres que vous vous permettez chaque semaine. 

2 Mangez avant de boire.

Prendre un repas avant de boire permettra de réduire votre soif d’alcool. La nourriture retardera l’état d’ivresse. Ne trichez pas : ne vous laissez pas aller à boire sous prétexte que vous avez mangé.  

3 Buvez beaucoup d’eau.

L’eau vous aidera à rester hydraté, va vous aider à vous faire vous sentir mieux et à éliminer les toxines de votre corps. Il est conseillé aux hommes de boire 12 verres (3 litres) d’eau par jour, et aux femmes d’en boire 9 (2, 2 litres).  

4 Revoyez les recettes qui nécessitent de l’alcool.

Ainsi, il vous sera plus difficile de justifier la présence d’alcool chez vous. Utilisez un vin mousseux sans alcool ou ignorez ce détail de la recette.  

5 N’essayez pas de justifier votre choix aux autres.

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La plupart des gens ne boivent pas autant que les alcooliques. Ils ne peuvent pas comprendre le fait que l’alcoolisme soit un vrai problème. De toute façon, les gens vont diront que vous n’avez certainement pas de problème avec l’alcool. Lorsque vous arrêtez de boire, prétendez que vous préférez un soda sans sucre parce que vous surveillez votre poids.  

6 Si vous buvez régulièrement, changez d’habitudes.

Si vous commencez à boire énormément après le travail ou lorsque vous rentrez chez vous, remplacez cette habitude par une autre activité. Rendez visite à vos parents ou à un ami. Un petit changement de décor aidera à rompre le cycle de la dépendance.

Planifiez vos activités pendant les moments réservés à la boisson. La paresse est l’oreiller du diable ! Si vous prévoyez des activités avec d’autres personnes, il vous sera plus difficile de boire. Si vous notez ces activités dans votre agenda, vous serez plus susceptible de les entreprendre. 

7 Ne vous laissez pas tomber.

Beaucoup de gens se réciteront des excuses du genre « ça fait tellement longtemps que je bois, ça ne fera surement aucune différence si j’arrête » ou encore « j’ai beau essayer, je n’y arrive pas ». Certains se sentiront irrémédiablement vaincus s’ils constatent qu’ils ont une maladie progressive comme la cirrhose.

Arrêter de boire peut prolonger la vie, peu importe les circonstances. Mais pour combien de temps, cela ne dépend que de vous. Ne vous trouvez pas d’excuses pour continuer à boire. Arrêter l’alcool ne nécessite aucune excuse.

Vous devriez vous rappeler que si vous avez déjà essayé d’arrêter plusieurs fois, vous avez toujours la possibilité d’essayer de nouveau. Il n’y a aucune limite d’âge et n’est jamais trop tard pour essayer d’arrêter de boire. Même si ça doit être la dernière chose que vous faites, votre victoire est indéniable et servira d’exemple à autrui. 

8 Ne vous laissez pas consumer par le remords.

Certains se sentiront bêtes ou coupables de ne pas avoir agi plus tôt. Ne rejetez pas la faute sur qui que ce soit non plus. Votre ennemi, c’est l’alcool. Vous avez cru que c’était ce qu’il y avait de plus important dans la vie. Mais il n’y a rien de plus important que vous-même. Et vous n’êtes d’aucune utilité si vous êtes mort. C’est à vous de vaincre l’oppression de l’alcool et de repartir à zéro.

Se sentir coupable n’est que la moitié de l’équation. Si vous arrêtez de boire parce que vous vous sentez coupable, vous le faites pour les mauvaises raisons. Vous devriez arrêter de boire parce que vous vous souciez de vous-même, du bonheur de votre famille et de vos amis (qui tiennent à vous profondément), et parce que vous voulez laisser votre trace dans le monde. La culpabilité n’est qu’une partie de la raison pour laquelle vous devriez arrêter de boire.

Méthode 3 : Rester sobre

1 Offrez un portefeuille à votre abstinence.

Chaque fois que vous pensez à vous acheter une bouteille ou un verre, gardez-en l’argent dans ce portefeuille. Cela vous surprendra. Rester sobre consiste entre autres à reconnaître les avantages matériels de la sobriété que nous n’avons pas la présence d’esprit de remarquer. Économiser votre argent de cette manière vous sensibilisera quant à ces avantages.

Utilisez l’argent mis de côté grâce à votre abstinence pour soulager votre stress de façon saine : offrez-vous un massage, un traitement spa, ou participez à un cours de yoga. Si tout ça n’est pas votre tasse de thé, payez-vous une distraction saine comme un coffret de CDs, un nouveau meuble, ou des cadeaux pour vos amis. 

2 Achetez un petit objet bon marché pour vous rappeler votre sobriété.

Pourquoi pas une bague ou un bracelet, un tatouage ou une manucure spéciale pour vous rappeler que vos mains n’achèteront plus d’alcool.  

3 Prenez un supplément en vitamine B quotidiennement pendant la première semaine de sevrage.

L’alcool affecte la capacité du corps à absorber ces vitamines, en particulier la thiamine.Une carence peut provoquer de graves troubles cognitifs (syndrome de Wernicke-Korsakoff).  

4 Faites des listes.

Dressez une liste des nouvelles façons de faire tout ce que vous faisiez en buvant. Que vous organisiez une fête ou un dîner romantique, trouvez un moyen de procéder autrement. Faites une liste de choses à faire pour vous détendre n’impliquant pas d’alcool. Une liste des différentes façons d’être sociable. Beaucoup de gens vivent une vie épanouie sans prendre appui sur l’alcool. Convaincre votre corps qu’il est possible de vivre sans vous donnera de l’élan.  

5 Si vous êtes tenté de boire, imaginez l’état dans lequel vous vous retrouverez en l’espace de quelques instants.

Voulez-vous vraiment être cette personne ? N’essayez pas de vous convaincre que vous serez toujours cette même personne. Vous serez toujours alcoolique, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas être heureux, sobre et équilibré. C’est ça, votre objectif.  

6 Profitez des avantages psychologiques de la sobriété.

Accueillez un sommeil sain au lieu de tomber dans un coma chaque nuit pour vous réveiller à 3 heures du matin avec un mal de tête atroce et une soif inextinguible. Retrouvez le bonheur de vous souvenir des personnes que vous avez rencontrées la nuit précédente et du bon temps que vous avez passé ensemble. Aimez-vous pour ce que vous êtes, ne vous punissez pas pour ce que vous êtes devenu.  

7 Gardez en tête les raisons pour lesquelles vous arrêtez de boire.

Chérissez ces raisons. Nous ne nous expliquons pas toujours les raisons de nos actions. Il se peut que vous n’en ayez pas beaucoup mais en avoir donne un sens à votre lutte. Quelles sont vos raisons pour rester sobre ?

« Je ne veux plus m’absenter au travail parce que j’ai encore une gueule de bois horrible. »

« Je ne veux plus mettre mon enfant mal à l’aise devant ses amis. »

« Je ne veux plus être désagréable envers mon conjoint parce que j’ai encore un peu trop bu.

« Je ne veux plus conduire sous l’empire d’un état alcoolique. »

« Je ne veux plus appeler des amis et des parents au téléphone en racontant n’importe quoi. »

« Je ne veux plus avoir à cacher des bouteilles partout dans la maison. »

« Je ne veux plus avoir à faire semblant de me souvenir de ce qui s’est passé la veille alors que je ne me souviens même plus de quand ma mémoire a lâché. »

« Je ne veux plus rater mon mariage comme j’ai raté le premier à cause de l’alcool. »

« Je me demande ce que ça fait de se sentir bien à nouveau. » 

8 N’évitez pas toutes les situations où vous aviez l’habitude de boire.

Abordez-les plutôt avec une meilleure attitude et n’oubliez pas que vous pouvez passer du bon temps sans boire. Toutefois, si vous pensez que la tentation sera trop grande, ne vous mettez pas dans une situation où vous êtes susceptible de céder. Sachez gérer vos limites, tout le monde en a.  

9 Mémorisez des pensées importantes.

Mémorisez une prière, un poème ou quelque chose du genre que vous vous répèterez lorsque vous êtes à bout de nerfs. Se rappeler et se réciter ce genre de pensées peut vous aider à garder la tête sur les épaules.

Voici quelques citations qui pourraient vous aider à vous calmer :

La santé est le plus beau cadeau, la satisfaction la plus grande richesse, la fidélité la meilleure relation. – Bouddha

La bonne volonté raccourcit le chemin.

Rire est le meilleur des remèdes. 

10 Récompensez-vous pour tous les jours ou toutes les heures que vous n’avez pas arrosés d’alcool.

Enveloppez les cadeaux (ou pas !) et gardez-les chez un ami ou un membre de votre famille en qui vous avez confiance. Quand vous avez complété une heure, une journée ou une semaine de sobriété, faites-vous offrir votre cadeau. Partagez ce moment avec un ami ou de la famille.  

11 Apprenez à méditer.

Faites de la méditation régulièrement, surtout le matin. À la fin de la séance, faites le vœu de ne pas boire d’alcool. Rappelez-vous le calme de la méditation lorsque vous ressentirez l’envie de boire. Cela devrait vous distraire.

Essayez le yoga ! Cela vous aidera à composer avec le stress et calmer votre esprit. Mieux encore, le yoga peut se faire dans un contexte de groupe où vous pouvez vous inspirer de l’énergie d’autrui. Accueillez cette énergie positive. « L’alcool est une cause importante de mortalité prématurée », souligne Catherine Hill, biostatisticienne à l’Institut de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Méthode 4 :  Demander de l’aide

1 Demandez de l’aide.

C’est peut-être le plus difficile à faire mais vous partagez avec famille ou votre conjoint ce que vous vivez et ce que vous essayez d’accomplir et c’est grand pas vers votre but. Qu’on le veuille ou pas, peu de gens arrêtent de boire seuls, et encore moins de gens s’y accrochent seuls. N’ayez pas peur de communiquer votre problème à votre famille et à vos amis.

Indiquez ce que vous souhaitez que vos amis et votre famille acceptent de votre part. Par exemple, demandez-leur de confisquer votre bouteille qu’ils vous voient boire. Demandez-leur de représenter votre meilleure moitié et de vous aider à recouvrir votre sobriété.   

2 Envisagez de vous joindre à un groupe de soutien comme les alcooliques anonymes.

Toutefois, ne vous sentez pas coupable ou vaincu si un groupe de soutien ne s’avère pas d’une grande aide pour vous. Tout le monde n’y trouve pas forcément sa place. La plupart des gens qui cessent de boire n’y arrivent pas grâce à un groupe de soutien comme les alcooliques anonymes. La grande majorité des personnes qui ont cessé de boire et dépassé cette phase de leur vie se sont consciemment engagées à ne plus boire.

Cependant, les groupes de soutien peuvent être extrêmement efficaces pour vous aider à rester sobre une fois que vous avez décidé que c’est la vie que vous voulez mener. Une étude a révélé que les patients qui se remettent de leur sevrage en participant à des groupes de soutien avaient un taux d’abstinence de 81%, en comparaison à un taux d’abstinence de 26% chez ceux qui n’y participent pas. Cette différence de plus de 50% n’est pas banale.

L’assiduité dans la participation est importante. Plus vous suivez des programmes qui vous enseignent l’abstinence totale de l’alcool, moins vous avez de risques de rechuter. Les programmes d’abstinence sont presque une sorte de routine auxquels les membres deviennent accros, mais cette dépendance qui leur procure soutien et encouragement.

Les programmes d’abstinence vous proposent un parrainage. Un parrain est quelqu’un, qui ne soit de préférence pas votre «ami», sur qui vous pouvez prendre appui dès que vous sentez votre sobriété menacée. Un parrain devrait être en mesure de vous dire quand vous faites une erreur sans mâcher ses mots. Ceux qui se font aider par un parrain trouvent qu’il est plus facile de rester sobre que ceux qui ne se font pas aider.   

3 Retrouvez une nouvelle vie sobre.

Après 90 jours d’abstinence complète, votre vision des choses aura changé et votre corps recouvrera progressivement sa santé. Vous aurez probablement perdu du poids mais vous vous sentirez probablement plus excité et heureux d’être la personne que vous êtes. Vous serez complètement régénéré.  

4 N’ayez pas peur de partager vos expériences.

Chaque fois que vous vous sentez faible, tenté ou pessimiste, demandez de l’aide à quelqu’un de confiance. Comptez sur cette personne. C’est peut-être un parrain, un ami, ou votre mère. Qui que ce soit, apprenez à accepter vos sentiments et à les surmonter au lieu de les étouffer pour ne pas avoir à les affronter.

Une fois que vous êtes prêt, partagez votre expérience avec d’autres personnes dans le besoin. Pourquoi ne pas en faire part à des adolescents au collège ? Pourquoi ne pas écrire quelque chose là-dessus ? Quoi que vous fassiez, soyez reconnaissant de l’aide que vous avez reçue. Même si vous transmettez votre message à une seule personne, c’est largement suffisant. 

5 Admettez et gardez à l’esprit qu’il n’y a absolument rien au monde de plus important que votre sobriété.

Votre vie en dépend. Les personnes que vous aimez en dépendent. Et vous le méritez.

  • Faites des recherches. N’hésitez pas à comprendre l’impact de votre consommation d’alcool sur votre corps. Vous seriez surpris des dommages encourus bien des années avant que vous n’en remarquiez les symptômes. Dans presque tous les cas, ces dommages sont irréversibles. Le mieux que l’on puisse espérer c’est d’arrêter la progression des dommages. Changez votre alimentation, contrôlez votre poids, consultez un médecin, et par-dessus tout, cessez de boire définitivement. Vous vous sentirez plus fort, plus sain, plus intelligent, plus heureux et vous pourrez enfin profiter de la vie. Il existe plusieurs maladies et complications liées au foie. Prenez le temps d’examiner des documents sur le sujet. Les lire une seule fois peut vraiment vous aider à rester sobre. Plus vous buvez, plus ces complications devraient vous effrayer. La peur peut être d’avoir un rôle important et devrait vous rappeler à quel point boire était stupide.
  • Rappelez-vous que renoncer à un moindre plaisir (l’alcool) pour obtenir une richesse supérieure (santé, de meilleures relations ou une conscience claire) est la bonne voie à suivre. Vous finirez par comprendre que ça en valait la peine.
  • Pourquoi l’alcool contrôle votre vie est une question qui n’aura de réponse quand vous vous en débarrasserez.
  • Ne vous accrochez pas à une nouvelle habitude pour vous débarrasser de l’ancienne.
  • Ayez du chocolat à portée de main. Les envies de chocolat sont typiques d’un alcoolique qui cesse de boire. Le chocolat permettra d’augmenter vos endorphines et aidera à réduire vos pulsions.

Avertissements

  • Un alcoolique chronique qui arrête brutalement de boire risque des complications sérieuses. L’arrêt brusque de nombreux dépresseurs du système nerveux central peut mener au delirium tremens. Au bout de quelques jours de sevrage brutal, des symptômes tels que l’anxiété et les tremblements peuvent évoluer vers des crises tonico-cloniques ou l’état de mal épileptique. Cela peut être fatal. Si vous êtes un buveur chronique, consultez un médecin avant d’arrêter de boire brutalement. Il vous prescrira un traitement (de la benzodiazépine) pour aider à faire face aux symptômes de sevrage.

L’alcool provoque ainsi directement 23 000 décès par an par cancers, cirrhoses ou alcoolo-dépendance. En tant que facteur associé, il est à l’origine de 45 000 décès. C’est la deuxième cause de mort évitable après le tabac.

1 – Campagne de sensibilisation de l’INPES – « L’alcool, pas besoin d’être ivre
pour en mourir » – septembre 2001
2 – Source alcoweb.com, site sur l’alcool et l’alcoolisme conçu et financé par
Merck Santé

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Effets et risques à long terme

L’alcool responsable de 13 % des morts d’hommes en France

*Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.
Avant de mettre en pratique ces conseils, parlez-en de préférence à votre médecin ou à un spécialiste. Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S’il s’agit d’un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.

Source original de l’article : fr.wikihow.com

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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Commentaires

Le vendredi, 2 décembre 2016, 11h34 à 11h34, VIGOUROUX a dit :


je viens de découvrir votre site. c'est très bien fait.Personnellement, je cherche de l'aide pour mon fils qui boit de trop certains jours.(bières principalement). Il a contacté un centre d'addictologie, on lui aurait dit qu'il ne relevait pas d'une prise en charge pour une cure.Il est très conscient de son état et est honteux les landemains de cuites.Alors s'il pouvait exister une méthode naturelle pour le dégouter (homéopathie, phytothérapie ou autres) ça pourrait être un support.Le plus difficile c'est de trouver un médecin qui accepte de soigner différemment. Je vous remercie de me lire. Bien cordialement. MME VIGOUROUX.


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le vendredi, 4 janvier 2019, 5h29 à 5h29, Sylvie Espoir ! a dit :


Nous au Canada, il existe des cours gratuits pour ceux qui voudraient cessé l'arrêt d'alcool,
C'est Alcoolique Anonyme, il en existe plusieurs dans nos villes tout près ou vous demeurez même !
je sais qu'au État-Unis il existe depuis plusieurs années, les rencontres sont conviviales, personne ne jugent l'autre, Il y a des parrains qui accompagne les nouveaux, il y a toujours des gens qui se sente prêt et se présentent en avant pour parler de leur début ,tout comme les rechutes aussi
Essayez de voir si il n'aurait pas ce genre d'endroit dans les autre pays
Vous pouvez vous-même partir un système d'aide autant pour vous que d'autres consommateurs Au Canada, souvent c'est dans le sous-sol d'une église qui ne coûte aucun $
Je vous souhaite tellement de chance pour vous tous et seul c'est pas évident ceux qui ne consomme pas ont le droit d'assister


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Le lundi, 17 avril 2017, 14h27 à 14h27, Denolle a dit :


Votre technique à l air redoutable, sauver des gens que l on aime


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Le jeudi, 20 avril 2017, 16h15 à 16h15, dambreville a dit :


J


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Le mardi, 9 mai 2017, 14h43 à 14h43, bouchilloux a dit :


je suis alcoolique depuis que j ais perdu mon meilleur ami ces pour ça que je me suis mis a boire et je ne pas d autre solution .un séparation.perte de bouleau .et je suis revenue chez ma mère qui la maladie d Alzheimer
merci a vous ci vous lut ce message et de me donner des conseilles


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Le jeudi, 15 juin 2017, 22h54 à 22h54, mace a dit :


J ai mon mari ki boit en cachette de la volka et otre alcool,il me le cache a chaque fois mais je le sens en plus on a un enfant ensemble .j ai tout essayer j ai rremplacer de la volka par de l eau ,il a fait une cure o mois de janvier mais sa a pas servie a grd chose.et la je ne sai plu koi faire pas desoutient de la famille je me bat toute seule.


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Le samedi, 13 janvier 2018, 22h20 à 22h20, CHEVALLIER a dit :


Je suis épuisé par l'envie de dire merde à l'alcool ,mais chaque tentative reste vaine , je diminue je note mes cl d'alcool ingurgité ,je ne bois que le soir ,alors je n'ai jamais perdu 1 point sur mon permis de conduire je respecte le code de la route à cent pour cent (mais le soir je me lâche) j'ai 65 ans ,j'ai stoppé la tabagie en 1999 suite à un pari (plus de tabac contre une belle moto neuve et j'y suis arrivé alors que je fumai 40 à 50 cigarettes par jour voir plus en moments de fête .si seulement le miracle pouvait s'accomplir à nouveau avec la suppression de l'alcool Je viens de perdre ma mère et je me dis que de la haut elle ne doit pas être fière de son fils , je suis grincheux avec mon épouse , et je crois qu'elle ne comprend pas que cette saloperie ,est terrible , mon médecin à déjà voulu m'aider ,mais je remet toujours à plus tard , un début de sevrage . Je prends bien conscience de ma maladie (alcoolique ) je commence ce soir un relevé de ma consommation d'alcool et en abaissant le volume de boisson j'ai bu 7cl de bourbon et 65 cl de vin rouge et je suis fier de moi j'ai besoin d'aide s v p je sais que sans alcool le soir 1 litre de vin à 12,5 degré et 24 cl de bourbon 40 degré je ne dort pas alors j'ai pris un demi stylnox et un stéssam le matin merci de me répondre car je me sent seul .Si j'arrive à passer au cap de diminution concrète de mon addiction je consulterai mon médecin traitant j'ai déjà consulté un psy en qui j'avais entière confiance , le courant passait bien mais il ne ma jamais proposé de me soigner pour alcoolisme et il à quitté le centre ou il exerçait pour Nancy Je me suis sentis trahit et j'ai refusé de continuer le travail effectué sur moi même ,en me disant que ce n'était pas sérieux merci de m'avoir lu et svp aider moi Merci


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le mercredi, 17 janvier 2018, 13h30 à 13h30, Lady in Blue a dit :


Tu es fort, ne crois pas que tu sois faible, sinon tu ne serais pas encore là, et tu n'aurais pas vaincu la cigarette, cet autre Titan de la mort programmée des consommateurs/contributeurs de nos sociétés inégalitaires. Ne renonce pas, quoi qu'il arrive.
Si tu recules de 10 pas et n'avances que d'un, peu importe.
Ne renonce pas. Tu n'es pas seul.
Les médecins, les psychiatres et les psychologues n'ont pas de solution miracle. Eux aussi parfois désertent et reculent, car ils ne sont que des hommes.
Restent alors les artistes...
Nous sommes tous-toutes avec toi, nous te comprenons, et nous t'aimons pour ton courage, bien que tu sois le seul à en connaître l'étendue. Très amicalement, je te dédie l'un de mes poèmes préférés, d'un homme qui se tua à peine dépassée la trentaine à coup d'alcool, de tabac, de sexe, et pourtant qui songerait à lui porter mépris?

N'entre pas docilement dans cette douce nuit



"N’entre pas docilement dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.
Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas docilement dans cette bonne nuit.
Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en une verte baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas docilement dans cette bonne nuit.
Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas docilement dans cette bonne nuit.
Rage, enrage contre la mort de la lumière."

Dylan Thomas, « Vision et Prière et autres poèmes ».


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Le mercredi, 17 janvier 2018, 13h17 à 13h17, Lady in Blue a dit :


Bonjour à tous et à toutes,
qui souffrez tant et êtes si courageux et courageuses, de vous confronter à cet ennemi redoutable : supérieur en nombre, en force, et en charme, dressé en rangs serrés et si facilement accessible à chaque détour des allées des supermarchés, que nous ne pouvons pourtant éviter.
Si vous buvez, c'est que vous avez souffert et souffrez encore. Ou pire, vous étiez naïfs-naïves, joyeux, joyeuses et amoureux-amoureuses de la vie, et êtes tombé-e-s dans un get appent de de votre contexte social, de vos gènes, de votre histoire familiale.
Pour ma part, ce petit commentaire qui ne veut culpabiliser ni accuser personne, mais bon, c'est mon histoire et c'est moi.
Je ne dirais pas comment j'ai commencé, car j'ai arrêté après avoir été heureuse de nombreuses années.
Je veux juste dire qu'en lisant les (bons) conseils ci-dessus, quelque chose ravive la douleur toutes les dix lignes, des proches, je n'en ai plus car ils sont tous-toutes mort-e-s, des ami-e-s non plus, car la vie a fait que.
Mais moi je suis toujours là, comme vous l'êtes aussi, alors je leur dois de me battre encore, et je vous embrasse très fort, comme j'espère vous le ferez avec les vôtres en pensant à ce post.


“Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.”
Saint-Exupéry

Amicalement votre


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Le samedi, 21 avril 2018, 19h21 à 19h21, mariott a dit :


Bonsoir,

Vous semblez si triste....


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Le lundi, 9 juillet 2018, 3h57 à 3h57, YANNICK a dit :


faut vraiment laisser tombé l'acool


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Le mardi, 21 août 2018, 10h57 à 10h57, caro a dit :


bonjour,j'ai 51 ans ,je bois que le soir,au bout de 2 verres de petillants je ne suis plus la même personne et malgre cela je continu,j'ai arreter pendant 8 mois je suis aller en vacances et la tout a recommencer,je voudrais tout arreter de nouveau car j'ai l'alcool mechant,et me souviens pas de mes paroles de la veille sauf que mon mari est tres en colere et sa famille
pouvez vous m'aidez svp
merci


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