Animaux

Cette créature mystérieuse à l’allure d’un dragon bleu peut être observée en Australie

Par Cyril Renault , le jeudi, 28 janvier 2016, 9h55 , mis à jour le mercredi, 30 septembre 2020, 14h40 — nature

dragon bleu
Wikipédia

Cette créature mystérieuse à l’allure d’un dragon bleu peut être observée en Australie


La semaine dernière, une créature de mer minuscule ressemblant à un dragon bleu s’est échouée sur les rives du Queensland en Australie, qui a émerveillé les baigneurs.

Cet animal d’un autre monde ressemble à un dragon bleu digne d’un film fantastique.

Bien qu’il y ait eu beaucoup de créatures fantaisistes inventées par les traditions et la mythologie, quelques créatures fantastiques sont pourtant bien réelles- celle ci s’appelle le dragon bleu, ou Glaucus Atlanticus, comme elle est officiellement nommée.

Cependant, Glaucus atlanticus, ou glaucus atlantique en français, n’est ni plus ni moins qu’un petit mollusque gastéropode marin. Le spécimen appartient à la famille des Glaucidae au sein du grand groupe des nudibranches. Bien qu’il ne crache pas de feu et que sa taille ne dépasse pas les 4 centimètres de long, il n’en reste pas moins un animal redoutable.



Le dragon bleu possède un puissant venin mortel qu’il ne produit pas lui-même mais qu’il récupère des organismes urticants dont ils se nourrit. Ses proies, qui flottent à la surface de l’eau, sont en grande partie extrêmement venimeuses  « Au lieu d’assimiler les cellules urticantes, les G. atlanticus les stockent à l’extérieur de leur corps », et les réutilisent ensuite à leurs fins, a indiqué Kylie Pitt, spécialiste des invertébrés marins à la Griffith University repris par le Gold Coast Bulletin. Fort heureusement, les cas de piqûre chez les humains sont extrêmement rares. . L’animal évolue dans les eaux tropicales et tempérées de tous les grands océans.

Il est hermaphrodite (chaque individu possède en même temps des attributs mâle et femelle) mais ne peut toutefois pas s’auto-féconder. Lorsqu’il se reproduit, les deux partenaires se mettent face à face pour accoler leurs faces ventrales et à l’issue de la fécondation, chaque individu pondra une dizaine à une trentaine d’œufs en chapelet.

Comme tous les gastéropodes, le glaucus est lent, très lent : il parcourt environ un mètre en une heure. Le plus souvent, il se laissera volontiers porter au gré du courant. Sa survie est intrinsèquement liée à l’eau et il dépérira très vite s’il est en est sorti. Alors s’il vous arrive d’en trouver un au fond de l’océan, soyez gentil : laissez-le où il se trouve.


Les dragons bleus n’ont été que très rarement observés par les hommes ce qui a donné un vrai plaisir rare ce jour là aux personnes qui étaient sur la plage.

Vous pouvez en apprendre plus sur cette fascinante limace de mer dans cette vidéo YouTube ci-dessous:


4.7/5 - (42 votes)

Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

Voir les publications de l'auteur

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.