Alimentation et nutrition

Certains fruits de mer que l’on élève en Asie contiendraient du lisier de porcs et des antibiotiques.

Par Cyril Renault , le vendredi, 28 octobre 2016, 12h13 , mis à jour le dimanche, 19 janvier 2020, 19h17 — crustacés

fruits de mer

Image crédit : grist.files.wordpress.com

Certains fruits de mer que l’on élève en Asie contiendraient du lisier de porcs et des antibiotiques.

Les crevettes procurent de nombreux bienfaits pour la santé. Elles sont étonnamment faibles en gras et très riches en protéines, avec environ 75 grammes de protéines pour un gramme de gras.


Près des trois quarts des crevettes d’élevage sont produites en Asie, en particulier en Chine et en Thaïlande suivies de près par le Vietnam.  Le Vietnam est l’ un des plus gros importateurs de crevettes aux États-Unis et en Europe, l’expédition d’environ 100 millions de livres de crevettes par an aux USA, représente près de 8% de toutes les crevettes consommées par les Américains.

La demande de ce produit a beaucoup augmenté au cours des dernières années. La concurrence est donc devenue plus forte dans le secteur de la crevette et des fruits de mer, et, finalement, cela a conduit de nombreux éleveurs de crevettes à couper dans le budget de la santé et de la sécurité pour faire face à la concurrence toujours plus forte.

Elles sont également riches en vitamine D, B12, et acides gras oméga-3, qui apportent de nombreux bienfaits pour la santé. Bien que la crevette naturelle et non transformée soit un bon aliment santé, on ne peut pas en dire autant pour  toutes les crevettes vendues au supermarché. Ceci est surtout dû à la façon dont elles sont récoltées et aux aliments avec lesquels elles sont nourries.


LES FERMES D’ÉLEVAGE DE FRUITS DE MER EN ASIE

Le Vietnam est le 1er exportateur mondial de crevettes. Le Vietnam, la Chine, la Thaïlande, l’Inde et l’Indonésie regroupent plus de la moitié des exportations mondiales.

Une enquête a révélé que certains éleveurs de crevettes vietnamiens congelaient leurs crevettes prêtes à l’export dans de l’eau qui n’est même pas considérée comme potable.

Selon le microbiologiste Mansour Samadpour, qui est spécialiste dans la vérification de l’eau utilisée pour l’élevage des fruits de mer, l’utilisation de cette eau contribue à la propagation des maladies et des bactéries nuisibles pour la santé.


« Les conditions de conservation– de la glace obtenue à partir d’eau souillée, les animaux près des fermes, les cochons – sont inacceptables », affirme Samadpour.

Toutefois, la crevette n’est pas la seule à être élevée selon des réglementations obscures sur le continent Asiatique.

Une ferme de tilapia à Yangjiang, en Chine, complèterait l’alimentation de son élevage de poisson avec des excréments de porcs et d’oies. Selon Michael Doyle, Directeur du Centre pour la Sécurité Alimentaire de l’Université de Géorgie, cela se traduit par le développement de nombreuses maladies bactériennes bien connues.


« Le fumier que les Chinois utilisent pour nourrir les poissons est souvent contaminé par des microbes comme la salmonelle », déclare Doyle.

COMMENT ÉVITER CES FRUITS DE MER 


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Tout le monde sait ou devrait savoir que les fruits de mer d’élevage sont pires que les crustacés de mer sauvage. Les poissons d’élevage et les crustacés sont malheureusement remplis d’antibiotiques nuisibles et nous les consommons ensuite avec les crustacés.


Toutefois, une nouvelle étude publiée par le ‘Consumer Report’ a révélé que les crevettes d’élevage contiennent des niveaux de bactéries nocives plus élevés ainsi que des antibiotiques, nous donnant encore une nouvelle raison d’éviter les crustacés issus de l’ élevage.

Cela peut sembler paradoxal que les deux raisons principales pour lesquelles les fruits de mer d’élevage sont mauvais pour nous soient qu’ils contiennent des quantités élevées à la fois d’antibiotiques et de bactéries. Pourtant, ce n’est pas surprenant si l’on considère les conditions dans lesquelles ils sont élevés.

En plus d’être nourris d’excréments d’animaux remplis de bactéries, ils sont aussi entassés dans des espaces restreints toute leur vie, ce qui contribue grandement à la propagation des maladies dans toute leur population.

Selon l’étude, 60% des 342 échantillons de crevettes congelées contenaient soit de la salmonelle, du vibrion, de la listeria ou de l’escherichia coli. Source en fin d’article


En même temps qu’elles étaient testées positives pour ces maladies, elles avaient aussi des traces d’antibiotiques, d’oxytétracycline, d’enrofloxacine et de sulfamides.

94% de toutes les crevettes importées en France viennent de pays d’Asie comme la Thaïlande, le Vietnam, l’Indonésie et l’Inde.


Les conditions de l’élevage des crevettes dans ces pays conduit généralement à la propagation des maladies et à la surutilisation des antibiotiques qui tentent de lutter contre ces maladies.


Selon l’étude menée par le ‘Consumer Report’, les crevettes sauvages crues avaient les niveaux de bactéries les plus bas de tous les échantillons qu’ils ont été testés.

Pour conclure, si vous voulez essayer d’éviter les bactéries nocives et les antibiotiques dans vos fruits de mer autant que possible, achetez des poissons et crustacés sauvages capturés dans votre région ou avec une bonne traçabilité. Même s’ils sont plus chers, ils contiendront beaucoup moins de bactéries, de résidus d’antibiotiques et auront un meilleur impact sur l’environnement.

SOURCES : 

Sources: https://www.bloomberg.com/news/articles/2012-10-11/asian-seafood-raised-on-pig-feces-approved-for-u-s-consumers

https://www.naturalfoodbenefits.com/display.asp?CAT=4&ID=105

https://www.foodsafetynews.com/2015/04/consumer-reports-tests-find-60-percent-of-frozen-shrimp-contaminated-with-bacteria/#.VzIE-oQrLIU

theheartysoul.comwww.naturalfoodbenefits.com /www.foodsafetynews.com

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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Commentaires

Le samedi, 29 octobre 2016, 13h18 à 13h18, Ma a dit :


Un article écrit avec les pieds. Que de fautes de syntaxe, de concordance des temps... C'est très mauvais ! Dommage, le sujet de fond était intéressant.


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le lundi, 13 mars 2017, 13h34 à 13h34, Monlouis a dit :


est ce l'information qui est la plus importante, ou ou le titre de correcteur dont vous vous faites l'echo ?


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Le mercredi, 8 août 2018, 14h16 à 14h16, Matthias a dit :


Les deux bine évidemment : beaucoup d'erreurs et d'imprécisions.
"Meilleur pour l'environnement" la crevette sauvage ? Rien de moins sûr...
Bref un pur produit du lobby de la pêche française !


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Le jeudi, 9 août 2018, 14h39 à 14h39, bob a dit :


"Les deux bine évidemment." Bine, c'est un nouveau mot? quand on critique les fautes des autres, mieux vaut éviter d'en faire aussi non?


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