Protection animale

Marsouins du Pacifique. Il ne sont plus que 26 à cause de la pêche illégale

Par Lucie Meyer , le jeudi, 11 mai 2017, 7h04 , mis à jour le mardi, 21 septembre 2021, 13h29
marsouins du pacifique
À cause de la pêche illégale, les marsouins du pacifique ne sont plus que 26 aujourd’hui

Image crédit : Maxi Sciences

À cause de la pêche illégale, il ne reste plus que 26 marsouins du pacifique

Depuis quelque temps, le nombre de marsouins du Pacifique ne cesse de chuter. Ils n’arrêtent pas de mourir, et chaque nouveau recensement semble se transformer pour eux en un véritable cauchemar jusqu’à leur disparition finale.


Les marsouins du Pacifique, sont de paisibles et magnifiques créatures aux yeux entourés de noir, qui ne vivent que dans une zone bien spécifique du golfe de Californie. Au Mexique, ils sont nommés « vaquitas marinas », ce qui signifie « petite vache des mers ».

Il s’agit du plus petit cétacé du monde, et aussi d’un des animaux marins les plus vulnérables. En fait, depuis la récente extinction du dauphin du Yangtsé, en Chine, il s’agit actuellement du mammifère marin le plus menacé de la planète. Au dernier comptage, il n’en reste plus que 26.

En 1997, il restait encore une population d’environ 600 individus. En 2015, leur nombre était déjà passé à 60.

Un an plus tard, fin 2016, la population avait déjà été réduite de moitié et il n’en subsistait plus que 30. À peine les résultats de ce dernier comptage avaient-ils été publiés, en février 2017, que 4 nouveaux individus avaient déjà péri, réduisant encore leur nombre. Aujourd’hui, la CIRVA, le Comité International pour la Préservation du Marsouin du Pacifique, n’en dénombre plus que 26.


Un marsouin du Pacifique dans un filet (© Flip Nicklin/Minden Pictures/Corbis/National Geographic).

La responsabilité vient  des filets dérivants destinés à la pêche d’un poisson, le totoaba. Ce poisson, lui-même en voie d’extinction, est pêché de manière illégale et destiné au marché chinois, où sa vessie natatoire vaut une fortune. Un gros business , qui se fait au détriment des deux animaux car les filets sont laissés à la dérive en pleine mer, dans les lieux où s’ébattent les marsouins.

Le marché des vessies natatoires du totoaba, vendues à prix d’or, accélère l’extinction des marsouins (© EIA).

Si les filets de pêche sont responsables d’une bonne partie des morts, la pollution, le bruit des moteurs et la prospection pétrolière représentent également une grande menace pour cette espèce.


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Lucie Meyer

Coucou, je suis une grande adepte des relations et de la psychologie. J’ai toujours été fascinée par le fonctionnement humain. C’est pour cela que j’ai entrepris des études en psychologie. J’ai ensuite continué pour passer ma licence de psychologie, mais j’ai dû abandonner pour des raisons de santé. Mais j’ai toujours cette fibre en moi et c’est pour cela que j’essaye de traiter au mieux certains sujets. Comme les relations de couple.

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