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Comment faire pour arrĂȘter de boire de l’alcool

Par Cyril Renault , le lundi, 2 mai 2016, 10h44 , mis à jour le lundi, 13 juillet 2020, 14h43 — alcool
arreter boire alcool
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Dans cet article nous verrons 4 mĂ©thodes pour arrĂȘter de boire de l’alcool

Malheureusement l’alcool ce n’est pas que la fĂȘte et la convivialitĂ©. Mais, c’est aussi une quantitĂ© Ă©norme de problĂšme douloureux dans presque toutes les familles.

Mais la bonne nouvelle est qu’il n’est jamais trop tard pour agir et que votre famille et vos proches vous en seront toujours reconnaissants et ils auront une sorte de fiertĂ© Ă  votre Ă©gard.


Table des matiĂšres

Alors premiĂšrement, si vous lisez cet article, c’est peut-ĂȘtre grĂące Ă  votre volontĂ© d’arrĂȘter de boire, ou par ce que vous connaissez quelqu’un qui peut avoir une addiction.

Ça, c’est la bonne nouvelle. La moins bonne c’est qu’arrĂȘter l’alcool n’est pas si facile. C’est quelque chose de pĂ©nible qu’on ne doit pas sous-estimer.

Ce qui est rassurant c’est que le mĂ©dicale, les communautĂ©s intĂ©grĂ©es et l’aide psychologique compĂ©tente ont contribuĂ© Ă  rendre cette Ă©tape on ne peut plus rĂ©alisable et simple Ă  faire. Si vous sentez que vous buvez trop, pensez aux nombreux avantages de la sobriĂ©tĂ©.


La sobriété peut prévenir des accidents vasculaires cérébraux (AVC), vous aider à perdre du poids plus facilement, vous éviter une gueule de bois et réduire les risques de maladie du foie. Ceux-ci ne sont que quelques exemples à part bien sûr une santé générale beaucoup plus stable.

Si vous souhaitez arrĂȘter de boire, voici quelques conseils et mĂ©thodes pour retrouver votre sobriĂ©tĂ©. Commencer par

MĂ©thode 1

1 Parlez-en à votre médecin.

Si vous choisissez d’arrĂȘter seul, gardez Ă  l’esprit que le sevrage alcoolique peut ĂȘtre potentiellement mortel. Si vous commencez Ă  Ă©prouver des symptĂŽmes de sevrage sĂ©vĂšres (crises de panique, anxiĂ©tĂ© sĂ©vĂšre, tremblements, rythme cardiaque Ă©levĂ©), demandez une assistance mĂ©dicale immĂ©diate.


Votre Ă©tat pourrait se dĂ©tĂ©riorer jusqu’au delirium tremens, consĂ©quence neurologique du sevrage qui peut s’avĂ©rer mortelle si elle n’est pas traitĂ©e.

Ne vous persuadez pas que vous devez arrĂȘter de boire par vos propres moyens. Vous portez un lourd fardeau mais beaucoup de personnes (y compris des professionnels) sont lĂ  pour vous aider. Il est souvent plus facile d’arrĂȘter avec l’aide d’une intervention mĂ©dicale que de tenter un sevrage brutal.

Les mĂ©decins traitant le sevrage alcoolique prescrivent souvent des benzodiazĂ©pines pour apaiser ses symptĂŽmes. Les benzodiazĂ©pines, qui comprennent l’alprazolam (Xanax), le clonazĂ©pam (Rivotril), le diazĂ©pam (Valium) et le lorazĂ©pam (Ativan), sont des mĂ©dicaments psychotropes utilisĂ©s pour calmer l’anxiĂ©tĂ© et apaiser la panique. Ils sont gĂ©nĂ©ralement sans danger et sont rarement mortels en cas de surdosage.   


2 Voyez le problÚme sous un angle différent.

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Souvenez-vous qu’on ne vous force pas Ă  renoncer Ă  un bon ami qui vous respecte. Vous vous dĂ©barrassez enfin d’un ennemi. Adoptez l’attitude qui vous facilitera les choses. Votre meilleure moitiĂ© veut que vous arrĂȘtiez de boire, votre moitiĂ© Ă©goĂŻste ne veut pas vous voir changer.    

3 Essayez de fixer une date importante pour arrĂȘter de boire.


Soyez ambitieux, mais raisonnable. Si vous ĂȘtes trĂšs grand buveur vous devrez d’abord diminuer votre consommation d’alcool pour Ă©viter les symptĂŽmes du sevrage. Dans ce cas, il est prĂ©fĂ©rable de demander Ă  votre mĂ©decin de vous aider Ă  planifier la date de l’arrĂȘt dĂ©finitif.  

4 DĂ©barrassez-vous de toutes vos bouteilles d’alcool, vos canettes, etc.


Ne pensez pas qu’avoir des invitĂ©s implique que vous deviez leur offrir une biĂšre, du vin ou un cocktail. Il n’y a rien de mal Ă  offrir du thĂ©, de la limonade, un soda ou autre du mĂȘme genre.  

5 Respectez vos sentiments.

Pleurez lorsque vous en avez besoin. Riez quand vous le pouvez. Mangez quand vous avez faim. Dormez quand vous ĂȘtes fatiguĂ©. Cela vous paraĂźtra peut-ĂȘtre bizarre au dĂ©but, mais accueillez vos sentiments. Vous ne vous l’ĂȘtes pas permis depuis un bon moment et il va vous falloir rĂ©apprendre.  

6 Ă‰vitez les situations oĂč vous ĂȘtes susceptible de boire.

Évitez de frĂ©quenter vos anciens amis et lieux de consommation pour Ă©viter tout risque de rechute. Vous serez Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir que les amis qui avaient l’habitude de boire avec vous ne le faisaient que de temps en temps et ne prenaient que deux biĂšres ou deux verres de vin lorsque vous en preniez cinq.

Ne faites rien que vous ne vous sentez pas prĂȘt Ă  faire. Si la plage Ă©tait un endroit oĂč vous aviez l’habitude de boire, n’y allez pas cette annĂ©e. Si diner chez un certain ami impliquait une consommation immodĂ©rĂ©e, remettez le dĂźner Ă  une autre fois. ProtĂ©ger votre sobriĂ©tĂ© est tout ce qu’il y a d’important pour vous. Prenez soin de vous ! Ne vous faites pas de soucis pour les autres pour l’instant.   


8 N’Ă©vitez pas toutes les situations oĂč vous aviez l’habitude de boire.

Abordez-les plutĂŽt avec une meilleure attitude et n’oubliez pas que vous pouvez passer du bon temps sans boire. Toutefois, si vous pensez que la tentation sera trop grande, ne vous mettez pas dans une situation oĂč vous ĂȘtes susceptible de cĂ©der. Sachez gĂ©rer vos limites, tout le monde en a.  

9 MĂ©morisez des pensĂ©es Ă©difiantes.

MĂ©morisez une priĂšre, un poĂšme ou quelque chose du genre que vous vous rĂ©pĂšterez lorsque vous ĂȘtes Ă  bout de nerfs. Se rappeler et se rĂ©citer ce genre de pensĂ©es peut vous aider Ă  garder la tĂȘte sur les Ă©paules.


Voici quelques citations qui pourraient vous aider Ă  vous calmer :


La santĂ© est le plus beau cadeau, la satisfaction la plus grande richesse, la fidĂ©litĂ© la meilleure relation. – Bouddha

La bonne volonté raccourcit le chemin.

Rire est le meilleur des remĂšdes. 

10 RĂ©compensez-vous pour tous les jours ou toutes les heures que vous n’avez pas arrosĂ©s d’alcool.

Enveloppez les cadeaux (ou pas !) et gardez-les chez un ami ou un membre de votre famille en qui vous avez confiance. Quand vous avez complĂ©tĂ© une heure, une journĂ©e ou une semaine de sobriĂ©tĂ©, faites-vous offrir votre cadeau. Partagez ce moment avec un ami ou de la famille.  

11 Apprenez Ă  mĂ©diter.

Faites de la mĂ©ditation rĂ©guliĂšrement, surtout le matin. À la fin de la sĂ©ance, faites le vƓu de ne pas boire d’alcool. Rappelez-vous le calme de la mĂ©ditation lorsque vous ressentirez l’envie de boire. Cela devrait vous distraire.

Essayez le yoga ! Cela vous aidera Ă  composer avec le stress et calmer votre esprit. Mieux encore, le yoga peut se faire dans un contexte de groupe oĂč vous pouvez vous inspirer de l’Ă©nergie d’autrui. Accueillez cette Ă©nergie positive. « L’alcool est une cause importante de mortalitĂ© prĂ©maturĂ©e Â», souligne Catherine Hill, biostatisticienne Ă  l’Institut de cancĂ©rologie Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

MĂ©thode 3 : S’abstenir de boire

1 Dans un premier stade, rĂ©duisez votre consommation d’alcool.

Il faut du temps au temps. Vous n’allez probablement pas vous dĂ©faire de votre habitude en une semaine non plus. C’est parfaitement normal. ProcĂ©dez par Ă©tapes et vous y arriverez. Essayer d’abord de rĂ©duire la quantitĂ© d’alcool que vous consommez. Si vous optez pour un sevrage brutal, vous allez droit vers un dĂ©sastre physique et Ă©motionnel.

Pensez aux vomissements et aux maux de tĂȘte insupportables que provoquait l’excĂšs d’alcool. Vous en avez surement une idĂ©e et vous en souvenir est trĂšs utile. La douleur que vous ressentez est bĂ©nĂ©fique : c’est la volontĂ© de changer vos habitudes, et c’est de lĂ  qu’il faut se lancer.

MĂȘme si vous ne rĂ©duisez votre consommation quotidienne que d’un verre, c’est tout de mĂȘme un succĂšs. Toute initiative a son importance Ă  ce stade. Ne vous habituez pas Ă  la rĂ©duction d’une mĂȘme quantitĂ© d’alcool. Continuez Ă  rĂ©duire l’alcool que vous consommez. Chaque semaine, supprimez au moins une boisson ou un verre de vin. Si vous voulez relever le dĂ©fi, essayez de rĂ©duire de moitiĂ© le nombre de verres que vous vous permettez chaque semaine. 

2 Mangez avant de boire.

Prendre un repas avant de boire permettra de rĂ©duire votre soif d’alcool. La nourriture retardera l’Ă©tat d’ivresse. Ne trichez pas : ne vous laissez pas aller Ă  boire sous prĂ©texte que vous avez mangĂ©.  

3 Buvez beaucoup d’eau.

L’eau vous aidera Ă  rester hydratĂ©, va vous aider Ă  vous faire vous sentir mieux et Ă  Ă©liminer les toxines de votre corps. Il est conseillĂ© aux hommes de boire 12 verres (3 litres) d’eau par jour, et aux femmes d’en boire 9 (2, 2 litres).  

4 Revoyez les recettes qui nĂ©cessitent de l’alcool.

Ainsi, il vous sera plus difficile de justifier la prĂ©sence d’alcool chez vous. Utilisez un vin mousseux sans alcool ou ignorez ce dĂ©tail de la recette.  

5 N’essayez pas de justifier votre choix aux autres.

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La plupart des gens ne boivent pas autant que les alcooliques. Ils ne peuvent pas comprendre le fait que l’alcoolisme soit un vrai problĂšme. De toute façon, les gens vont diront que vous n’avez certainement pas de problĂšme avec l’alcool. Lorsque vous arrĂȘtez de boire, prĂ©tendez que vous prĂ©fĂ©rez un soda sans sucre parce que vous surveillez votre poids.  

6 Si vous buvez rĂ©guliĂšrement, changez d’habitudes.

Si vous commencez à boire énormément aprÚs le travail ou lorsque vous rentrez chez vous, remplacez cette habitude par une autre activité. Rendez visite à vos parents ou à un ami. Un petit changement de décor aidera à rompre le cycle de la dépendance.

Planifiez vos activitĂ©s pendant les moments rĂ©servĂ©s Ă  la boisson. La paresse est l’oreiller du diable ! Si vous prĂ©voyez des activitĂ©s avec d’autres personnes, il vous sera plus difficile de boire. Si vous notez ces activitĂ©s dans votre agenda, vous serez plus susceptible de les entreprendre. 

7 Ne vous laissez pas tomber.

Beaucoup de gens se rĂ©citeront des excuses du genre « ça fait tellement longtemps que je bois, ça ne fera surement aucune diffĂ©rence si j’arrĂȘte » ou encore « j’ai beau essayer, je n’y arrive pas ». Certains se sentiront irrĂ©mĂ©diablement vaincus s’ils constatent qu’ils ont une maladie progressive comme la cirrhose.

ArrĂȘter de boire peut prolonger la vie, peu importe les circonstances. Mais pour combien de temps, cela ne dĂ©pend que de vous. Ne vous trouvez pas d’excuses pour continuer Ă  boire. ArrĂȘter l’alcool ne nĂ©cessite aucune excuse.

Vous devriez vous rappeler que si vous avez dĂ©jĂ  essayĂ© d’arrĂȘter plusieurs fois, vous avez toujours la possibilitĂ© d’essayer de nouveau. Il n’y a aucune limite d’Ăąge et n’est jamais trop tard pour essayer d’arrĂȘter de boire. MĂȘme si ça doit ĂȘtre la derniĂšre chose que vous faites, votre victoire est indĂ©niable et servira d’exemple Ă  autrui. 

8 Ne vous laissez pas consumer par le remords.

Certains se sentiront bĂȘtes ou coupables de ne pas avoir agi plus tĂŽt. Ne rejetez pas la faute sur qui que ce soit non plus. Votre ennemi, c’est l’alcool. Vous avez cru que c’Ă©tait ce qu’il y avait de plus important dans la vie. Mais il n’y a rien de plus important que vous-mĂȘme. Et vous n’ĂȘtes d’aucune utilitĂ© si vous ĂȘtes mort. C’est Ă  vous de vaincre l’oppression de l’alcool et de repartir Ă  zĂ©ro.

Se sentir coupable n’est que la moitiĂ© de l’Ă©quation. Si vous arrĂȘtez de boire parce que vous vous sentez coupable, vous le faites pour les mauvaises raisons. Vous devriez arrĂȘter de boire parce que vous vous souciez de vous-mĂȘme, du bonheur de votre famille et de vos amis (qui tiennent Ă  vous profondĂ©ment), et parce que vous voulez laisser votre trace dans le monde. La culpabilitĂ© n’est qu’une partie de la raison pour laquelle vous devriez arrĂȘter de boire.

MĂ©thode 3 : Rester sobre

1 Offrez un portefeuille Ă  votre abstinence.

Chaque fois que vous pensez Ă  vous acheter une bouteille ou un verre, gardez-en l’argent dans ce portefeuille. Cela vous surprendra. Rester sobre consiste entre autres Ă  reconnaĂźtre les avantages matĂ©riels de la sobriĂ©tĂ© que nous n’avons pas la prĂ©sence d’esprit de remarquer. Économiser votre argent de cette maniĂšre vous sensibilisera quant Ă  ces avantages.

Utilisez l’argent mis de cĂŽtĂ© grĂące Ă  votre abstinence pour soulager votre stress de façon saine : offrez-vous un massage, un traitement spa, ou participez Ă  un cours de yoga. Si tout ça n’est pas votre tasse de thĂ©, payez-vous une distraction saine comme un coffret de CDs, un nouveau meuble, ou des cadeaux pour vos amis. 

2 Achetez un petit objet bon marchĂ© pour vous rappeler votre sobriĂ©tĂ©.

Pourquoi pas une bague ou un bracelet, un tatouage ou une manucure spĂ©ciale pour vous rappeler que vos mains n’achĂšteront plus d’alcool.  

3 Prenez un supplĂ©ment en vitamine B quotidiennement pendant la premiĂšre semaine de sevrage.

L’alcool affecte la capacitĂ© du corps Ă  absorber ces vitamines, en particulier la thiamine.Une carence peut provoquer de graves troubles cognitifs (syndrome de Wernicke-Korsakoff).  

4 Faites des listes.

Dressez une liste des nouvelles façons de faire tout ce que vous faisiez en buvant. Que vous organisiez une fĂȘte ou un dĂźner romantique, trouvez un moyen de procĂ©der autrement. Faites une liste de choses Ă  faire pour vous dĂ©tendre n’impliquant pas d’alcool. Une liste des diffĂ©rentes façons d’ĂȘtre sociable. Beaucoup de gens vivent une vie Ă©panouie sans prendre appui sur l’alcool. Convaincre votre corps qu’il est possible de vivre sans vous donnera de l’Ă©lan.  

5 Si vous ĂȘtes tentĂ© de boire, imaginez l’Ă©tat dans lequel vous vous retrouverez en l’espace de quelques instants.

Voulez-vous vraiment ĂȘtre cette personne ? N’essayez pas de vous convaincre que vous serez toujours cette mĂȘme personne. Vous serez toujours alcoolique, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas ĂȘtre heureux, sobre et Ă©quilibrĂ©. C’est ça, votre objectif.  

6 Profitez des avantages psychologiques de la sobriĂ©tĂ©.

Accueillez un sommeil sain au lieu de tomber dans un coma chaque nuit pour vous rĂ©veiller Ă  3 heures du matin avec un mal de tĂȘte atroce et une soif inextinguible. Retrouvez le bonheur de vous souvenir des personnes que vous avez rencontrĂ©es la nuit prĂ©cĂ©dente et du bon temps que vous avez passĂ© ensemble. Aimez-vous pour ce que vous ĂȘtes, ne vous punissez pas pour ce que vous ĂȘtes devenu.  

7 Gardez en tĂȘte les raisons pour lesquelles vous arrĂȘtez de boire.

ChĂ©rissez ces raisons. Nous ne nous expliquons pas toujours les raisons de nos actions. Il se peut que vous n’en ayez pas beaucoup mais en avoir donne un sens Ă  votre lutte. Quelles sont vos raisons pour rester sobre ?

« Je ne veux plus m’absenter au travail parce que j’ai encore une gueule de bois horrible. »

« Je ne veux plus mettre mon enfant mal Ă  l’aise devant ses amis. »

« Je ne veux plus ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able envers mon conjoint parce que j’ai encore un peu trop bu.

« Je ne veux plus conduire sous l’empire d’un Ă©tat alcoolique. »

« Je ne veux plus appeler des amis et des parents au tĂ©lĂ©phone en racontant n’importe quoi. »

« Je ne veux plus avoir à cacher des bouteilles partout dans la maison. »

« Je ne veux plus avoir Ă  faire semblant de me souvenir de ce qui s’est passĂ© la veille alors que je ne me souviens mĂȘme plus de quand ma mĂ©moire a lĂąchĂ©. »

« Je ne veux plus rater mon mariage comme j’ai ratĂ© le premier Ă  cause de l’alcool. »

« Je me demande ce que ça fait de se sentir bien Ă  nouveau. » 

8 N’Ă©vitez pas toutes les situations oĂč vous aviez l’habitude de boire.

Abordez-les plutĂŽt avec une meilleure attitude et n’oubliez pas que vous pouvez passer du bon temps sans boire. Toutefois, si vous pensez que la tentation sera trop grande, ne vous mettez pas dans une situation oĂč vous ĂȘtes susceptible de cĂ©der. Sachez gĂ©rer vos limites, tout le monde en a.  

9 MĂ©morisez des pensĂ©es importantes.

MĂ©morisez une priĂšre, un poĂšme ou quelque chose du genre que vous vous rĂ©pĂšterez lorsque vous ĂȘtes Ă  bout de nerfs. Se rappeler et se rĂ©citer ce genre de pensĂ©es peut vous aider Ă  garder la tĂȘte sur les Ă©paules.

Voici quelques citations qui pourraient vous aider Ă  vous calmer :

La santĂ© est le plus beau cadeau, la satisfaction la plus grande richesse, la fidĂ©litĂ© la meilleure relation. – Bouddha

La bonne volonté raccourcit le chemin.

Rire est le meilleur des remĂšdes. 

10 RĂ©compensez-vous pour tous les jours ou toutes les heures que vous n’avez pas arrosĂ©s d’alcool.

Enveloppez les cadeaux (ou pas !) et gardez-les chez un ami ou un membre de votre famille en qui vous avez confiance. Quand vous avez complĂ©tĂ© une heure, une journĂ©e ou une semaine de sobriĂ©tĂ©, faites-vous offrir votre cadeau. Partagez ce moment avec un ami ou de la famille.  

11 Apprenez Ă  mĂ©diter.

Faites de la mĂ©ditation rĂ©guliĂšrement, surtout le matin. À la fin de la sĂ©ance, faites le vƓu de ne pas boire d’alcool. Rappelez-vous le calme de la mĂ©ditation lorsque vous ressentirez l’envie de boire. Cela devrait vous distraire.

Essayez le yoga ! Cela vous aidera Ă  composer avec le stress et calmer votre esprit. Mieux encore, le yoga peut se faire dans un contexte de groupe oĂč vous pouvez vous inspirer de l’Ă©nergie d’autrui. Accueillez cette Ă©nergie positive. « L’alcool est une cause importante de mortalitĂ© prĂ©maturĂ©e Â», souligne Catherine Hill, biostatisticienne Ă  l’Institut de cancĂ©rologie Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

MĂ©thode 4 :  Demander de l’aide

1 Demandez de l’aide.

C’est peut-ĂȘtre le plus difficile Ă  faire mais vous partagez avec famille ou votre conjoint ce que vous vivez et ce que vous essayez d’accomplir et c’est grand pas vers votre but. Qu’on le veuille ou pas, peu de gens arrĂȘtent de boire seuls, et encore moins de gens s’y accrochent seuls. N’ayez pas peur de communiquer votre problĂšme Ă  votre famille et Ă  vos amis.

Indiquez ce que vous souhaitez que vos amis et votre famille acceptent de votre part. Par exemple, demandez-leur de confisquer votre bouteille qu’ils vous voient boire. Demandez-leur de reprĂ©senter votre meilleure moitiĂ© et de vous aider Ă  recouvrir votre sobriĂ©tĂ©.   

2 Envisagez de vous joindre Ă  un groupe de soutien comme les alcooliques anonymes.

Toutefois, ne vous sentez pas coupable ou vaincu si un groupe de soutien ne s’avĂšre pas d’une grande aide pour vous. Tout le monde n’y trouve pas forcĂ©ment sa place. La plupart des gens qui cessent de boire n’y arrivent pas grĂące Ă  un groupe de soutien comme les alcooliques anonymes. La grande majoritĂ© des personnes qui ont cessĂ© de boire et dĂ©passĂ© cette phase de leur vie se sont consciemment engagĂ©es Ă  ne plus boire.

Cependant, les groupes de soutien peuvent ĂȘtre extrĂȘmement efficaces pour vous aider Ă  rester sobre une fois que vous avez dĂ©cidĂ© que c’est la vie que vous voulez mener. Une Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que les patients qui se remettent de leur sevrage en participant Ă  des groupes de soutien avaient un taux d’abstinence de 81%, en comparaison Ă  un taux d’abstinence de 26% chez ceux qui n’y participent pas. Cette diffĂ©rence de plus de 50% n’est pas banale.

L’assiduitĂ© dans la participation est importante. Plus vous suivez des programmes qui vous enseignent l’abstinence totale de l’alcool, moins vous avez de risques de rechuter. Les programmes d’abstinence sont presque une sorte de routine auxquels les membres deviennent accros, mais cette dĂ©pendance qui leur procure soutien et encouragement.

Les programmes d’abstinence vous proposent un parrainage. Un parrain est quelqu’un, qui ne soit de prĂ©fĂ©rence pas votre «ami», sur qui vous pouvez prendre appui dĂšs que vous sentez votre sobriĂ©tĂ© menacĂ©e. Un parrain devrait ĂȘtre en mesure de vous dire quand vous faites une erreur sans mĂącher ses mots. Ceux qui se font aider par un parrain trouvent qu’il est plus facile de rester sobre que ceux qui ne se font pas aider.   

3 Retrouvez une nouvelle vie sobre.

AprĂšs 90 jours d’abstinence complĂšte, votre vision des choses aura changĂ© et votre corps recouvrera progressivement sa santĂ©. Vous aurez probablement perdu du poids mais vous vous sentirez probablement plus excitĂ© et heureux d’ĂȘtre la personne que vous ĂȘtes. Vous serez complĂštement rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©.  

4 N’ayez pas peur de partager vos expĂ©riences.

Chaque fois que vous vous sentez faible, tentĂ© ou pessimiste, demandez de l’aide Ă  quelqu’un de confiance. Comptez sur cette personne. C’est peut-ĂȘtre un parrain, un ami, ou votre mĂšre. Qui que ce soit, apprenez Ă  accepter vos sentiments et Ă  les surmonter au lieu de les Ă©touffer pour ne pas avoir Ă  les affronter.

Une fois que vous ĂȘtes prĂȘt, partagez votre expĂ©rience avec d’autres personnes dans le besoin. Pourquoi ne pas en faire part Ă  des adolescents au collĂšge ? Pourquoi ne pas Ă©crire quelque chose lĂ -dessus ? Quoi que vous fassiez, soyez reconnaissant de l’aide que vous avez reçue. MĂȘme si vous transmettez votre message Ă  une seule personne, c’est largement suffisant. 

5 Admettez et gardez Ă  l’esprit qu’il n’y a absolument rien au monde de plus important que votre sobriĂ©tĂ©.

Votre vie en dépend. Les personnes que vous aimez en dépendent. Et vous le méritez.

  • Faites des recherches. N’hĂ©sitez pas Ă  comprendre l’impact de votre consommation d’alcool sur votre corps. Vous seriez surpris des dommages encourus bien des annĂ©es avant que vous n’en remarquiez les symptĂŽmes. Dans presque tous les cas, ces dommages sont irrĂ©versibles. Le mieux que l’on puisse espĂ©rer c’est d’arrĂȘter la progression des dommages. Changez votre alimentation, contrĂŽlez votre poids, consultez un mĂ©decin, et par-dessus tout, cessez de boire dĂ©finitivement. Vous vous sentirez plus fort, plus sain, plus intelligent, plus heureux et vous pourrez enfin profiter de la vie. Il existe plusieurs maladies et complications liĂ©es au foie. Prenez le temps d’examiner des documents sur le sujet. Les lire une seule fois peut vraiment vous aider Ă  rester sobre. Plus vous buvez, plus ces complications devraient vous effrayer. La peur peut ĂȘtre d’avoir un rĂŽle important et devrait vous rappeler Ă  quel point boire Ă©tait stupide.
  • Rappelez-vous que renoncer Ă  un moindre plaisir (l’alcool) pour obtenir une richesse supĂ©rieure (santĂ©, de meilleures relations ou une conscience claire) est la bonne voie Ă  suivre. Vous finirez par comprendre que ça en valait la peine.
  • Pourquoi l’alcool contrĂŽle votre vie est une question qui n’aura de rĂ©ponse quand vous vous en dĂ©barrasserez.
  • Ne vous accrochez pas Ă  une nouvelle habitude pour vous dĂ©barrasser de l’ancienne.
  • Ayez du chocolat Ă  portĂ©e de main. Les envies de chocolat sont typiques d’un alcoolique qui cesse de boire. Le chocolat permettra d’augmenter vos endorphines et aidera Ă  rĂ©duire vos pulsions.

Avertissements

  • Un alcoolique chronique qui arrĂȘte brutalement de boire risque des complications sĂ©rieuses. L’arrĂȘt brusque de nombreux dĂ©presseurs du systĂšme nerveux central peut mener au delirium tremens. Au bout de quelques jours de sevrage brutal, des symptĂŽmes tels que l’anxiĂ©tĂ© et les tremblements peuvent Ă©voluer vers des crises tonico-cloniques ou l’Ă©tat de mal Ă©pileptique. Cela peut ĂȘtre fatal. Si vous ĂȘtes un buveur chronique, consultez un mĂ©decin avant d’arrĂȘter de boire brutalement. Il vous prescrira un traitement (de la benzodiazĂ©pine) pour aider Ă  faire face aux symptĂŽmes de sevrage.

L’alcool provoque ainsi directement 23 000 dĂ©cĂšs par an par cancers, cirrhoses ou alcoolo-dĂ©pendance. En tant que facteur associĂ©, il est Ă  l’origine de 45 000 dĂ©cĂšs. C’est la deuxiĂšme cause de mort Ă©vitable aprĂšs le tabac.

1 – Campagne de sensibilisation de l’INPES – « L’alcool, pas besoin d’ĂȘtre ivre
pour en mourir » – septembre 2001
2 – Source alcoweb.com, site sur l’alcool et l’alcoolisme conçu et financĂ© par
Merck Santé

alcool / alcool

Effets et risques Ă  long terme

L’alcool responsable de 13 % des morts d’hommes en France

*Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.
Avant de mettre en pratique ces conseils, parlez-en de prĂ©fĂ©rence Ă  votre mĂ©decin ou Ă  un spĂ©cialiste. Si les symptĂŽmes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santĂ©. Lui seul est apte Ă  vous fournir un avis mĂ©dical, quelle que soit votre condition. S’il s’agit d’un jeune enfant, consultez un pĂ©diatre sans attendre.
Le numĂ©ro des urgences mĂ©dicales europĂ©en est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.

Source original de l’article : fr.wikihow.com

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Cyril Renault

C’est trĂšs probablement mon pĂšre qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-mĂȘme de transmettre Ă  mes enfants. DĂšs que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intĂ©resse Ă©galement Ă  tout ce qui touche au bien ĂȘtre et Ă  l'Ă©cologie de prĂšs ou de loin, je suis fascinĂ© par toutes les mĂ©thodes d’investigation, vĂ©rifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc dĂ©cidĂ© de rĂ©diger des articles qui touchent Ă  ces domaines. J’espĂšre pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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Commentaires

Le vendredi, 2 décembre 2016, 11h34 à 11h34, VIGOUROUX a dit :


je viens de découvrir votre site. c'est très bien fait.Personnellement, je cherche de l'aide pour mon fils qui boit de trop certains jours.(bières principalement). Il a contacté un centre d'addictologie, on lui aurait dit qu'il ne relevait pas d'une prise en charge pour une cure.Il est très conscient de son état et est honteux les landemains de cuites.Alors s'il pouvait exister une méthode naturelle pour le dégouter (homéopathie, phytothérapie ou autres) ça pourrait être un support.Le plus difficile c'est de trouver un médecin qui accepte de soigner différemment. Je vous remercie de me lire. Bien cordialement. MME VIGOUROUX.


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le vendredi, 4 janvier 2019, 5h29 Ă  5h29, Sylvie Espoir ! a dit :


Nous au Canada, il existe des cours gratuits pour ceux qui voudraient cessé l'arrêt d'alcool,
C'est Alcoolique Anonyme, il en existe plusieurs dans nos villes tout près ou vous demeurez même !
je sais qu'au État-Unis il existe depuis plusieurs années, les rencontres sont conviviales, personne ne jugent l'autre, Il y a des parrains qui accompagne les nouveaux, il y a toujours des gens qui se sente prêt et se présentent en avant pour parler de leur début ,tout comme les rechutes aussi
Essayez de voir si il n'aurait pas ce genre d'endroit dans les autre pays
Vous pouvez vous-même partir un système d'aide autant pour vous que d'autres consommateurs Au Canada, souvent c'est dans le sous-sol d'une église qui ne coûte aucun $
Je vous souhaite tellement de chance pour vous tous et seul c'est pas évident ceux qui ne consomme pas ont le droit d'assister


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Le lundi, 17 avril 2017, 14h27 Ă  14h27, Denolle a dit :


Votre technique à l air redoutable, sauver des gens que l on aime


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Le jeudi, 20 avril 2017, 16h15 Ă  16h15, dambreville a dit :


J


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Le mardi, 9 mai 2017, 14h43 Ă  14h43, bouchilloux a dit :


je suis alcoolique depuis que j ais perdu mon meilleur ami ces pour ça que je me suis mis a boire et je ne pas d autre solution .un séparation.perte de bouleau .et je suis revenue chez ma mère qui la maladie d Alzheimer
merci a vous ci vous lut ce message et de me donner des conseilles


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Le jeudi, 15 juin 2017, 22h54 Ă  22h54, mace a dit :


J ai mon mari ki boit en cachette de la volka et otre alcool,il me le cache a chaque fois mais je le sens en plus on a un enfant ensemble .j ai tout essayer j ai rremplacer de la volka par de l eau ,il a fait une cure o mois de janvier mais sa a pas servie a grd chose.et la je ne sai plu koi faire pas desoutient de la famille je me bat toute seule.


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Le samedi, 13 janvier 2018, 22h20 Ă  22h20, CHEVALLIER a dit :


Je suis épuisé par l'envie de dire merde à l'alcool ,mais chaque tentative reste vaine , je diminue je note mes cl d'alcool ingurgité ,je ne bois que le soir ,alors je n'ai jamais perdu 1 point sur mon permis de conduire je respecte le code de la route à cent pour cent (mais le soir je me lâche) j'ai 65 ans ,j'ai stoppé la tabagie en 1999 suite à un pari (plus de tabac contre une belle moto neuve et j'y suis arrivé alors que je fumai 40 à 50 cigarettes par jour voir plus en moments de fête .si seulement le miracle pouvait s'accomplir à nouveau avec la suppression de l'alcool Je viens de perdre ma mère et je me dis que de la haut elle ne doit pas être fière de son fils , je suis grincheux avec mon épouse , et je crois qu'elle ne comprend pas que cette saloperie ,est terrible , mon médecin à déjà voulu m'aider ,mais je remet toujours à plus tard , un début de sevrage . Je prends bien conscience de ma maladie (alcoolique ) je commence ce soir un relevé de ma consommation d'alcool et en abaissant le volume de boisson j'ai bu 7cl de bourbon et 65 cl de vin rouge et je suis fier de moi j'ai besoin d'aide s v p je sais que sans alcool le soir 1 litre de vin à 12,5 degré et 24 cl de bourbon 40 degré je ne dort pas alors j'ai pris un demi stylnox et un stéssam le matin merci de me répondre car je me sent seul .Si j'arrive à passer au cap de diminution concrète de mon addiction je consulterai mon médecin traitant j'ai déjà consulté un psy en qui j'avais entière confiance , le courant passait bien mais il ne ma jamais proposé de me soigner pour alcoolisme et il à quitté le centre ou il exerçait pour Nancy Je me suis sentis trahit et j'ai refusé de continuer le travail effectué sur moi même ,en me disant que ce n'était pas sérieux merci de m'avoir lu et svp aider moi Merci


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Le mercredi, 17 janvier 2018, 13h30 Ă  13h30, Lady in Blue a dit :


Tu es fort, ne crois pas que tu sois faible, sinon tu ne serais pas encore là, et tu n'aurais pas vaincu la cigarette, cet autre Titan de la mort programmée des consommateurs/contributeurs de nos sociétés inégalitaires. Ne renonce pas, quoi qu'il arrive.
Si tu recules de 10 pas et n'avances que d'un, peu importe.
Ne renonce pas. Tu n'es pas seul.
Les médecins, les psychiatres et les psychologues n'ont pas de solution miracle. Eux aussi parfois désertent et reculent, car ils ne sont que des hommes.
Restent alors les artistes...
Nous sommes tous-toutes avec toi, nous te comprenons, et nous t'aimons pour ton courage, bien que tu sois le seul à en connaître l'étendue. Très amicalement, je te dédie l'un de mes poèmes préférés, d'un homme qui se tua à peine dépassée la trentaine à coup d'alcool, de tabac, de sexe, et pourtant qui songerait à lui porter mépris?

N'entre pas docilement dans cette douce nuit



"N’entre pas docilement dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.
Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas docilement dans cette bonne nuit.
Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en une verte baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas docilement dans cette bonne nuit.
Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas docilement dans cette bonne nuit.
Rage, enrage contre la mort de la lumière."

Dylan Thomas, « Vision et Prière et autres poèmes ».


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Le mercredi, 17 janvier 2018, 13h17 Ă  13h17, Lady in Blue a dit :


Bonjour à tous et à toutes,
qui souffrez tant et êtes si courageux et courageuses, de vous confronter à cet ennemi redoutable : supérieur en nombre, en force, et en charme, dressé en rangs serrés et si facilement accessible à chaque détour des allées des supermarchés, que nous ne pouvons pourtant éviter.
Si vous buvez, c'est que vous avez souffert et souffrez encore. Ou pire, vous étiez naïfs-naïves, joyeux, joyeuses et amoureux-amoureuses de la vie, et êtes tombé-e-s dans un get appent de de votre contexte social, de vos gènes, de votre histoire familiale.
Pour ma part, ce petit commentaire qui ne veut culpabiliser ni accuser personne, mais bon, c'est mon histoire et c'est moi.
Je ne dirais pas comment j'ai commencé, car j'ai arrêté après avoir été heureuse de nombreuses années.
Je veux juste dire qu'en lisant les (bons) conseils ci-dessus, quelque chose ravive la douleur toutes les dix lignes, des proches, je n'en ai plus car ils sont tous-toutes mort-e-s, des ami-e-s non plus, car la vie a fait que.
Mais moi je suis toujours là, comme vous l'êtes aussi, alors je leur dois de me battre encore, et je vous embrasse très fort, comme j'espère vous le ferez avec les vôtres en pensant à ce post.


“Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.”
Saint-Exupéry

Amicalement votre


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Le samedi, 21 avril 2018, 19h21 Ă  19h21, mariott a dit :


Bonsoir,

Vous semblez si triste....


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Le lundi, 9 juillet 2018, 3h57 Ă  3h57, YANNICK a dit :


faut vraiment laisser tombé l'acool


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Le mardi, 21 août 2018, 10h57 à 10h57, caro a dit :


bonjour,j'ai 51 ans ,je bois que le soir,au bout de 2 verres de petillants je ne suis plus la même personne et malgre cela je continu,j'ai arreter pendant 8 mois je suis aller en vacances et la tout a recommencer,je voudrais tout arreter de nouveau car j'ai l'alcool mechant,et me souviens pas de mes paroles de la veille sauf que mon mari est tres en colere et sa famille
pouvez vous m'aidez svp
merci


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