Alimentation et nutrition

Eau en bouteille : est-elle dangereuse ?

Par Cyril Renault , le mardi, 13 septembre 2016, 14h02 , mis à jour le vendredi, 28 mai 2021, 18h45
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Selon la nutritionniste Hélène Baribeau pour rester en bonne santé il faut boire entre 1,5 et 2L d’eau par jour.

Il reste à savoir quelle est l’eau à privilégier, celle du robinet ou celle des bouteilles d’eau ? « En consommant en moyenne plus de 142 litres d’eau minérale naturelle en 2006, les Français sont après les Italiens et juste derrière les Espagnols, parmi les premiers consommateurs d’eau minérale naturelle en Europe et dans le monde. » d’après la Chambre Syndicale des Eaux Minérales.

En 2006, la marque Cristaline a lancé le slogan « Qui prétend que l’eau du robinet a toujours bon goût ne doit pas en boire souvent ! Â» ou « Je ne bois pas l’eau que j’utilise Â» (voir publicité ci-dessous) qui ont provoqué une réelle polémique. La marque s’est attirée de nombreuses critiques et était notamment accusée de vouloir effrayer le consommateur quand à la qualité de l’eau du robinet qui est l’aliment parmi les plus surveillés en France. L’eau du robinet est d’ailleurs parfois même plus surveillée que certaines eaux en bouteille.


Il y a eu une mise à jour de faite à la fin de l’article suite à un échange avec la Chambre Syndicale des Eaux Minérales.

Nous allons voir ici les principales limites de la consommation d’eau en bouteille qui sont le coût, l’impact environnemental et pour finir, nous nous poserons la question de savoir si l’eau en bouteille est réellement meilleure pour la santé.

Le coût

Le coût par rapport à l’eau du robinet est beaucoup plus élevé. Nous estimons que boire de l’eau en bouteille coûte entre 200 et 300 fois plus cher que de boire l’eau du robinet (ce calcul est approximatif car le prix de l’eau du réseau et le prix de l’eau en bouteille peut grandement varier en fonction, respectivement, de la région et de la marque). Nous voyons tout de suite que l’écart de prix est énorme et que consommer de l’eau en bouteille est un luxe !


L’impact environnemental

Selon l’étude Suisse « Ecobilan eau potable â€“ eau minérale Â» réalisée par ESU-Services (bureau expert en analyse de cycle de vie), l’eau du robinet est 1000 fois plus écologique que l’eau minérale (en bouteille ou en bonbonne) !

Un bon schéma vaut mieux qu’un long discours :

Source : De la source au verre, le cycle de vie de l’eau potable


Source : De la source au verre, le cycle de vie de l’eau potable.

Une énorme quantité d’énergie et de déchets

« En 2004, la France a produit 11 milliards de litres d’eau minérale naturelle dont 6,6 milliards pour le marché français et 4,4 milliards pour l’exportation. Leur production a environ doublé en dix ans. Â» affirme l’ANSES.


Litres d’eau en bouteille vendus en France
Depuis le 1er janvier
3 651 817 221


Plus de stats avec


Toute cette production se fait avec du pétrole, une énergie non renouvelable. D’énormes quantités de pétrole servent à la fabrication des bouteilles plastiques, matière première qu’il faut importer à l’usine d’embouteillage, qui va également consommer de l’énergie pour la confection des contenants. Une fois conditionnée l’eau est acheminée sur de nombreux kilomètres par train, bateau ou camion. Il est totalement aberrant d’un point de vue écologique de retrouver des bouteilles de Perrier ou d’Evian à Los Angeles aux Etats-Unis, par exemple, alors que l’eau coule des robinets ! En conclusion, la quantité de déchets occasionnée et de CO² rejeté est phénoménale !Une durée de vie très faible

Une bouteille d’eau, une fois dans les mains du consommateur, a une durée de vie extrêmement faible ! En effet, le contenu est rapidement bu et la bouteille finit aussitôt à la poubelle avec les ordures ménagères dans 88% des cas selon SDWF (Safe Drinking Water Foundation au Canada) et parfois dans les collectes de tri sélectif pour être recyclé ou incinéré (libérant des gaz très toxiques comme le chlore pour le PVC).

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Une dégradation très longue


Une bouteille en plastique n’est pas ou n’est que très peu dégradable naturellement. Il est estimé qu’une bouteille mets 1000 ans pour se dégraderdans la nature !  Malheureusement les bouteilles finissent bien souvent dans des décharges (dans le tiers monde) et sont ainsi enfouis sous terre dans le meilleur des cas ou terminent dans les océans. Les bouteilles se dégradent plus vite dans la mer (avec la salinité de l’eau et le rayonnement solaire) en petits fragments qui sont avalés par les oiseaux, poissons etc. contaminant toute la chaine alimentaire et provoquant  également des nappes de plastiques visqueuses. « L’inquiétude grandit devant les montagnes de plastique qui s’accumulent dans l’environnement. Au point qu’il existe aujourd’hui un véritable océan de plastique Â»[1].

https://youtube.com/watch?v=qBIjCmgQ4ME%3Ffeature%3Doembed

Après avoir vu que consommer de l’eau en bouteille est à la fois mauvais pour l’environnement et pour son portefeuille, reste-t-il encore des avantages Ã  boire de l’eau en bouteille?

Impact sur la santé


Les différents plastiques


PETE ou PET : Polyéthylène Téréphthalate

Bouteilles d’eau minérales, boissons gazeuses, jus de fruits…

HDPE : Polyéthylène de haute densité (Pehd)

Bouteilles de lait, bouchons de bouteille…

PVC ou V : Polychlorure de vinyle

Bouteilles d’eau minérale, de vin, de vinaigre, boites alimentaires, films alimentaires, flacons, solvants…

LDPE : Polyéthylène basse densité

Films alimentaires, barquettes, flacons, sac de congélation…

PP : Polypropylène

Pots de yaourt, biberons, barquettes de beurre et de margarine…

PS : Polystyrène

Pots de yaourt, couverts, assiettes et verres en plastique…

OTHER (Autre) : En général Polycarbonate

Biberons, gobelets plastiques rigides, récipiants alimentaires, bouteilles plastiques (lait, ketchup, eau, etc.)…

Le problème des relargages plastiques

Les catégories 3, 6 et 7 sont à éviter !

3) Le PVC est considéré comme dangereux pour la santé et pour l’environnement. Il contient du plomb, du cadmium, des phtalates et du DEHA.

L’adipate de bis(2-éthylhexyle), appelé également DEHA, est un produit chimique qui est susceptible de provoquer le cancer (étude sur des animaux en laboratoire), d’avoir des impacts négatifs sur le foie, les reins, la rate et la formation osseuse [4] [5].

6) Le Polystyrène qui contient du styrène est considéré comme toxique pour le cerveau et le système nerveux. Il a des effets indésirables sur le foie, les reins, l’estomac et les globules rouges.[2]

7) Les plastiques de cette catégorie contiennent du Bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien. Le BPA migre du plastique vers le liquide dans de plus grandes proportions lorsque le liquide est chaud et/ou gras.

Nous voyons que tous les plastiques ne sont pas annodins et qu’il faut se méfier en achetant non seulement de l’eau en bouteille mais également d’autres produits/aliments conditionnés avec du plastique. Il est important de savoir à quel type de plastique vous avez à faire, vous retrouverez ainsi tous ces codes, en général, sur le fond des bouteilles, récipiants, bouchons, etc.

L’eau en bouteille plastique contient deux fois plus d’hormones que l’eau du robinet

Selon une étude menée par deux chercheurs allemands, publiée dans la revueEnvironmental Science and Pollution Research, le plastique libère dans l’eau des hormones (mâles ou femelles) que l’on appelle perturbateurs endocriniens. Ces hormones, même à de très faibles doses, seraient susceptibles de perturber les fonctions reproductrices de l’homme. L’étude s’est faite sur 20 emballages d’eaux minérales en Allemagne qui contiennent tous du PET (Polyéthylène Téréphthalate) et sur de l’eau dans des contenants en verre afin de pouvoir effectuer une comparaison. « Dans douze d’entre elles, les chercheurs ont noté dans l’eau des bouteilles en plastiques une activité hormonale deux fois plus élevée Â» [3]. Cette révélation a immédiatement fait bondir les industriels du plastique qui précisent que l’étude ne permets pas de conclure à un risque pour la santé.

Conclusion

Même si les eaux du robinet sont très inégales d’un territoire à un autre (l’eau est, dans les grandes agglomérations, bien plus contrôlée que dans les zones rurales qui ont en plus une eau plus contaminée par l’agriculture), nous voyons que consommer de l’eau en bouteille nuit au portefeuille,  à l’environnement, et « pourrait Â» nuire à la santé.

Pour connaitre la qualité de l’eau au robinet dans sa région : Résultat du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau

Par ailleurs, certaines alternatives existent :

– La carafe filtrante (cf article : Carafes filtrantes : un danger pour la santé ?)

– L’adoucisseur d’eau.

Cela dit, si vous continuez à boire de l’eau en bouteille nous vous conseillons de changer régulièrement de marque. En effet, certaines de ces eaux contiennent beaucoup de sels minéraux qui peuvent, en surdose, provoquer des troubles de la santé. Les eaux comme Volvic, Perrier et Evian, par exemple, ont des teneurs en minéraux plus faibles et conviennent plus à une consommation quotidienne.

Les études étant généralement ménées sur des animaux, il n’est souvent pas possible d’affirmer que tel ou tel produit soit réellement toxique. L’effet cocktail est souvent mentionné pour diverses substances que nous ingérons en faible quantité mais de façon répétée et continue. Personne ne peut dire à l’heure actuelle les conséquences que peuvent avoir, sur le long terme, toutes ces substances combinées. Nous sommes tous, autant que nous sommes, les cobayes de cette ère industrielle et chimique, et nous verrons dans quelques dizaines d’années les conséquences en terme de cancers et maladies. Nous conseillons encore une fois par prudence, au vu des doutes, le principe de précaution.

Reportage : L’or en bouteille (partie 1)

Vous trouverez la suite dans la vidéothèque…

Principales références :

[1]. Science et Vie – Le plastique c’est fantastique

[2]. Smart Plastic Guide – Institute for agriculture and trade policy

[3]. Le Figaro – Faut-il bannir les bouteilles d’eau en plastique ?

[4]. Site internet du gouvernement canadien sur les substances chimiques (www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca)

[5]. Technical Fact Sheet on Di (2-éthylhexyle) adipate.

SDWF (Safe Drinking Water Foundation au Canada)

ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire)

Chambre Syndicale des Eaux Minérales

« Ecobilan eau potable â€“ eau minérale Â» réalisée par ESU-Services (bureau expert en analyse de cycle de vie)

De la source au verre, le cycle de vie de l’eau potable

Fiche technique – Du plastique à la bouteille et le plastique des bouteilles (CEREMAP : Centre d’Etudes sur le Recyclage des Matières plastiques).

Source de l’article original : /www.dangersalimentaires.com

Mise à jour: suite à cet article nous avons reçu une demande de rectification de la part de la Chambre Syndicale des Eaux Minérales :

Madame, Monsieur,

Nous vous contactons suite à l’article « Eau en bouteille : est-elle dangereuse ? », publié en septembre 2016 sur votre site : https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/eau-en-bouteille-est-elle-dangereuse.html

Cet article contient des données erronées ; nous tenons donc à clarifier et rectifier plusieurs points concernant les eaux embouteillées en France.

Le coût

« Le coût par rapport à l’eau du robinet est beaucoup plus élevé. Nous estimons que boire de l’eau en bouteille coûte entre 200 et 300 fois plus cher que de boire l’eau du robinet »

Les eaux minérales naturelles et l’eau du robinet sont des produits différents : l’eau minérale naturelle répond à une réglementation spécifique inscrite dans le Code de la Santé Publique. Le respect de ces spécificités qui sont la pureté, la naturalité, la qualité et la composition constante ont un coût pour les minéraliers. D’importants investissements sont mis en place afin de préserver les sites naturels dont sont issues les sources. C’est au niveau de l’impluvium, zone d’infiltration de l’eau, que les minéraliers conduisent des politiques de protection des sources en collaboration avec les acteurs locaux pour prévenir tout risque de contamination de l’eau minérale naturelle. La surface d’un impluvium peut couvrir plusieurs milliers d’hectares.

Tous ces investissements entrent en compte dans le prix des eaux minérales naturelles.

Des produits différents, de par leur nature, ne peuvent avoir le même prix.

L’impact environnemental

Vous mettez en avant un schéma où seuls les transports par camion sont mentionnés.

L’industrie des eaux minérales naturelles a développé depuis plusieurs années le recours aux modes de transport alternatifs comme le transport par train, ferroutage ou fluvial afin de réduire la part du transport routier. Actuellement, l’eau minérale naturelle est acheminée par ces modes de transport alternatifs à hauteur de 55%.

Des efforts ont également été menés sur le transport routier avec le recours à des camions de plus en plus économes en énergie et qui transportent un nombre toujours plus important de bouteilles avec un taux de retour à vide très faible.

A propos des bouteilles d’eau, vous mentionnez que « Toute cette production se fait avec du pétrole, une énergie non renouvelable. […] »

« Une bouteille d’eau, une fois dans les mains du consommateur, a une durée de vie extrêmement faible ! En effet, le contenu est rapidement bu et la bouteille finit aussitôt à la poubelle avec les ordures ménagères dans 88% des cas selon SDWF et parfois dans les collectes de tri sélectif pour être recyclé […].

« Une bouteille en plastique n’est pas ou n’est que très peu dégradable naturellement. Il est estimé qu’une bouteille mets 1000 ans pour se dégrader dans la nature ! »

La bouteille en PET est 100% recyclable.

Après avoir été collectée et triée, elle peut être réutilisée dans de nombreux domaines : fabrication de nouvelles bouteilles, vêtements, oreillers, ours en peluche… Aujourd’hui, 60% des bouteilles en PET sont recyclées. Afin de faire progresser le taux de collecte et de recyclage, les industriels mènent des actions de sensibilisation du consommateur au geste de tri avec l’apposition de messages clairs sur les étiquettes de leurs bouteilles. Dernière action en date : une campagne de sensibilisation a été menée en juin 2016 « Bien triée, cette bouteille est pleine d’avenir »1

Afin de réduire l’empreinte carbone de la bouteille, l’industrie des eaux minérales naturelles a développé de nouvelles bouteilles qui, selon les marques, intègrent une partie de plastique recyclé dans les emballages ou un pourcentage de PET d’origine végétale (mélasse de canne à sucre), process de fabrication plus économe en pétrole.

Sachez que les industriels sont également engagés concrètement dans des actions de collecte en supermarchés et centres commerciaux, en entreprises, au sein des collectivités locales, lors d’événements… Le PET est ainsi collecté, trié, puis transformé en RPET afin que les bouteilles aient une seconde vie.

L’impact sur la santé

  • Vous listez les différentes catégories de plastiques en indiquant que le PVC est utilisé pour les bouteilles d’eau minérale, ce qui est totalement erroné : les bouteilles d’eau en plastique sont exclusivement composées de PET (polyéthylène téréphtalate), un matériau chimiquement inerte qui ne migre pas dans l’eau et qui a été validé et approuvé par toutes les agences de sécurité sanitaire des aliments.

Les eaux en bouteille plastique sont garanties sans phtalates ni BPA.

  • De plus, une étude menée par le laboratoire indépendant du CNRS-Université de Bordeaux, spécialisé dans la recherche au niveau de « l’ultra traces » (micro-particules) 2 a confirmé la très haute qualité des eaux embouteillées en France. 13 000 analyses ont été effectuées sur les polluants émergents, sur 40 marques d’eau embouteillées en France. La recherche a porté sur 330 molécules : médicaments, hormones, pesticides et autres molécules liées aux activités humaines. Cette étude a prouvé que :ll n’y a aucune trace de médicament, d’hormone, de phtalate, ni de Bisphénol A dans les eaux embouteillées.100% des eaux embouteillées sont conformes à la réglementation en matière de pesticides, à des seuils même 2 fois plus bas que les limites réglementaires.

En conclusion

« Cela dit, si vous continuez à boire de l’eau en bouteille nous vous conseillons de changer régulièrement de marque. En effet, certaines de ces eaux contiennent beaucoup de sels minéraux qui peuvent, en surdose, provoquer des troubles de la santé. Les eaux comme Volvic, Perrier et Evian, par exemple, ont des teneurs en minéraux plus faibles et conviennent plus à une consommation quotidienne. »

  • Les eaux minérales naturelles sont par définition pures et de composition stable.

Leur composition vient de la nature des roches qu’elles rencontrent lors de leur parcours souterrain. La richesse des eaux minérales françaises reflète ainsi la richesse de nos terroirs : elles sont très variées et présentent de grandes différences au niveau de leur teneur en sels minéraux et oligo-éléments, certaines sont pauvres en minéraux ou au contraire riches en minéraux.

Le Code de la santé Publique définit des critères très précis concernant les teneurs en minéraux pour chacune d’entre elles.

  • L’étiquette indique toujours la composition de l’eau minérale naturelle.

Chacun peut ainsi choisir son eau en fonction de ses goûts ou de ses besoins. Sauf contre-indication médicale liée à une pathologie ou situation particulière, on peut boire de l’eau minérale tous les jours, sans aucun danger pour la santé.

1 De nouvelles bouteilles sont développées par les minéraliers, intégrant de la matière plastique d’origine végétale issue de résidus de la transformation de canne à sucre, en remplacement du pétrole.

2 Le laboratoire de Physico et Toxico-Chimie de l’environnement (LPTC), qui est composé d’une équipe de recherche de l’unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Bordeaux UMR EPOC 5805.

Face à ces très nombreuses erreurs qui créent un préjudice grave à l’égard de notre profession, nous vous remercions de publier un rectificatif dans les meilleurs délais afin d’apporter aux internautes une information objective et factuelle.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter le site /eaumineralenaturelle.fr/ 

La Chambre Syndicale des Eaux Minérales.

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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